DEUX PROJETS QUE TOUT OPPOSE

DEUX PROJETS QUE TOUT OPPOSE

28 janvier 2022
Catégorie(s) :

Les hasards du calendrier s’avèrent parfois facétieux, sinon taquins. Ainsi donc, ce lundi 24 janvier, à la même heure, deux hommes donnaient une conférence de presse.

D’un côté, le candidat communiste Fabien Roussel exposait les grandes lignes de son programme. D’un autre côté, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, détaillait les propositions du patronat pour la présidentielle. Vous l’avez compris : le choc des idées. Et, bien au-delà, deux projets de société absolument frontaux. Deux visions du monde, en quelque sorte.

Salaires, emploi, retraites, fiscalité, temps de travail, aides aux entreprises, rôle de l’État, etc. Les sujets de débat et de discorde ne manquent pas, au moment où se profile une séquence électorale décisive pour l’avenir du pays. Nous connaissons le dilemme. Est-il possible, oui ou non, de rompre avec le libéralisme politique et économique par lequel toute visée de développement authentiquement humaniste se confronte à la sauvagerie de l’argent, des profits et de la haute finance du capitalisme globalisé. Avec la droite et son extrême, sans oublier Emmanuel Macron bien sûr, le système n’a rien à craindre.

Ce qu’ils nomment tous « réformes » ne sont rien d’autre que la continuation de la contre-révolution néolibérale qui atomise le monde du travail et continue de creuser les inégalités.

Les Français placent largement en tête de leurs préoccupations

la crise sociale et le pouvoir d’achat.

Soyons clairs : l’ambition du programme des « jours heureux » n’est pas un rêve désincarné. Les propositions, concrètes, disent « quelque chose » de l’ampleur de la tâche en tant qu’exigence de gauche. Le Smic à 1 500 euros net ; 500 000 emplois en plus dans les services publics ; un revenu étudiant à partir de 850 euros ; la nationalisation d’EDF ; le triplement de l’ISF...

Les exemples foisonnent et participent désormais du débat public - avec d’autres -, sachant que les Français placent largement en tête de leurs préoccupations la crise sociale et le pouvoir d’achat, comme en témoigne un sondage Ipsos pour France Inter.

Le geste que posèrent les révolutionnaires de 1946 en créant le régime général de la Sécurité Sociale consistait à socialiser une part importante de la valeur dans un régime unique qu’ils gérèrent eux-mêmes pour produire une autre valeur que la valeur capitalistique. Au XXIe siècle, l’enjeu se situe au moins au même niveau !

Tout le programme sur : www.fabienroussel2022.fr/

 

Partager l'article :

Les dernières actus

SAUVER LE PLURALISME DE LA PRESSE

Démocratie Alors que des états généraux de l’information sont lancés en septembre, les milliardaires continuent d’étendre leur contrôle des médias. Comme Vincent Bolloré sur le JDD et Rodolphe Saadé sur la Tribune. Face à la...

LA FÊTE DE L’HUMANITÉ EST OUVERTE

Rentrée politique Depuis une semaine une équipe de militant.es de la fédération de l’Aube du PCF est sur la Fête de l’Humanité pour installer le nouveau stand de L’Auberge Champenoise. Ils et elles ont tout...

JE SUIS DE MAUVAISE HUMEUR

Je suis de mauvaise humeur. On nous prend pour des andouilles. Un article de L'Humanité nous explique que les achats par l’UE de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie ont augmenté de 40%...

UNE FARCE

Les mêmes responsables qui, jour après jour, mènent une politique qui écrase les classes populaires, disent en cette rentrée s’en soucier. C’est évidemment une farce. La réalité est toute autre. Face à ses contradictions, le...
1 2 3 255

Vous ne voulez rater aucun numéro de la Dépêche ?

Abonnez-vous, vous recevrez chaque numéro dans votre boîte aux lettres.
Je m'abonne

© 2023 - La Dépêche de l’Aube

Création : Agence MNKY

magnifiercrossmenuchevron-down
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram