Par Joë Triché
C'est en effet ce que l'on peut retenir d'un article publié dans l'Est-Éclair, non pas dans les pages romillonnes mais départementales...
Sous le titre : « À Romilly c'est le bordel, » le président du club de rugby n'est pas tendre avec la municipalité « nous nous battons depuis des mois pour avoir des conditions décentes dans notre stade » et d'ajouter « depuis des mois, la mairie fait des devis mais rien n'avance » et encore « les vestiaires ne sont plus nettoyés, il n'y a plus d'eau chaude, le terrain n'est plus entretenu et a des trous énormes....
C'est un terrain municipal, ce n'est pas à nous de trouver des solutions... »
En fait ce constat que l'on pourrait étendre à d'autres secteurs de la vie municipale traduit les conséquences de la casse de l'emploi public au sein des agents communaux.
Fidèle aux dogmes du Président de la république Nicolas Sarkozy (2007-2012) et de son parti Les Républicains Éric Vuillemin a décidé de ne plus remplacer les départs à la retraite des agents communaux considérant peut-être que les chômeurs de Romilly sur Seine sont mieux à Pôle Emploi.
En plein dans la doctrine de la droite
70 emplois publics à statut ont ainsi été supprimés avec transfert au privé des missions accomplies par ce personnel. À Romilly les résultats cette politique sont palpables comme en atteste ce coup de gueule du président du rugby.
Avec le Maire de Romilly, membre du parti Les Républicains, on nage en plein dans la doctrine de la droite où les candidats à la présidentielle rivalisent à qui supprimera le plus d'emplois dans la fonction publique alors qu'il y a tant besoin d'investissements, donc de personnel, dans l'éducation, la santé, la police nationale, la tranquillité publique...
Comme le propose Fabien Roussel.
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