Le banquet du centenaire de La Dépêche de L'Aube restera dans les mémoires. Commémorer les 100 ans d'un quotidien communiste, pour les militant-es et leurs familles, leurs ami-es, leurs compagnons de route, cela ne pouvait être qu'un pur moment de bonheur. Il l’a été.
C’est avec une grande fierté que nous avons rappelé devant une salle pleine de 300 convives, la presse écrite et télévisée, en présence de notre secrétaire national Fabien Roussel, l’histoire de notre journal, dont le premier numéro parut le 7 décembre 1920 :
« La Dépêche de l’Aube a gagné le respect dû à sa longévité, mais rien ne lui a jamais été donné. Tout au long de son existence, celles et ceux qui l’ont écrite l’ont fait dans des conditions souvent difficiles. Ils lui ont parfois donné leur liberté, notamment dans les années 1920-1930, et parfois même leur vie, durant l'occupation nazie.
Ce prix payé par les militant-es communistes, nous en sommes fiers. C’est le combat pour la liberté, pour le progrès social, pour une vie meilleure.
Notre combat a un sens, c’est la conquête des jours heureux. Et c’est justement le défi que propose notre candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel... »
Nous sommes sur le bon chemin
Dans son allocution, Fabien Roussel a insisté sur la nécessité d’augmenter les salaires et les pensions, alors même que la vie est de plus en plus dure pour les « petites payes » avec la hausse, notamment, de l’énergie et du carburant et que, dans le même temps, « les riches sont de plus en plus riches ». Ses propositions concrètes sur le sujet et ses explications sur « là où nous irons chercher l’argent pour rétablir de la justice » ont fait “tilt” dans la salle, comme pour cette infirmière en psychiatrie qui lança en écho à Fabien : « je gagne 1500 euros après trente ans d’ancienneté, je n’en peux plus, je suis cassée, je vais quitter ce métier que pourtant j’aime ».
Après les allocutions écoutées avec une grande attention, la partie festive de l’événement pouvait commencer. Fabien entama alors avec une envie non dissimulée, une intense et fraternelle visite des convives attablés... qui n’attendaient que cela ! Ce fut, là aussi, un grand moment d’émotion et de communion avec les camarades, qui restera dans les coeurs et les souvenirs des dizaines de photos et de dédicaces auxquelles Fabien s’adonna avec ferveur.
La plus belle chose qui puisse arriver au peuple français et à la gauche, c’est qu’à l'occasion de ces élections présidentielles, le Parti communiste reprenne le rang qui doit être le sien au plus haut niveau de la politique française.
Notre banquet fleurait déjà bon les Jours Heureux avec toutes ces générations de militant-es rassemblées, les enfants qui couraient dans la salle, l’orchestre qui jouait des airs populaires repris en choeur, la bonne vieille tombola qui comble de joie les gagnants et un candidat qui donnait envie de porter haut notre ambition, notre Parti, notre programme, notre idéal.
Nous sommes sur le bon chemin, camarades !
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