Les Upopaubois et Auboises reprennent le chemin de l’école. Une école plaisante, un peu buissonnière, celle de l’Université populaire. Ils écouteront quelques grands ténors des amphis et feront leur beurre de ces discours et débats.
Le président assure qu’aucune puce électronique ne sera cachée dans leurs paroles, mais qu’au contraire ces conférences seront comme des vaccins pour lutter contre l’ignorance, fustiger le complotisme, et même organiser notre sauvegarde. C’est comme si, aujourd’hui, notre citoyenneté, plus que notre organisme, était en danger et avait besoin d’être fortifiée.
Construire un monde juste est un projet de nombreuses fois évoqué et tenté. Personne n’a semble-t-il touché au but. C’est une utopie disent même certains. Un de mes amis leur répond de façon impertinente, une utopie ce n’est pas ce qui est irréalisable, mais ce qui n’est pas encore réalisé. Très juste, voyez ce qu’a fait Croizat à la Libération, il a socialisé le tiers des ressources de l’État pour les redistribuer solidairement au peuple.
Une Université populaire n’est pas le fin du fin car il faut penser et agir en même temps. Mais elle permet de remettre en cause nos pensées coincées, nos idées stérilisées par l’habitude.
Le doute est le moyen de sortir des ornières à condition de combattre avec les armes de l’espoir.
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