Distribuer les circulaires électorales voilà un acte républicain juste et équitable. Elles ont été imprimées par les candidat.e.s, ils y ont mis du temps , de l’argent et parfois de l’intelligence. Je dis parfois pour les idiot.e.s qui n’ont fait que recopier les âneries d’il y a 6 ans : l’immigration, la sécurité d’abord, les caméras, les contrôles etc.
Mais voilà, dans de nombreuses boîtes, immeubles, quartiers, de circulaires, point !! Point du tout même dans certains villages.
Où sont-elles passées ? On en a retrouvé un peu partout, dans des poubelles, dans des fourrés. Où ça va se fourrer la propagande électorale, je vous le demande ?
Les élu.e.s et candidat.e.s sont courroucé.e.s.(1) Ils et elles crient au cafouillage, au fiasco, au foutage de gueule.
Les postiers, surtout nos anciens, sont ulcérés que Darmanin ait osé confier une moitié du travail à une entreprise privée, Adrexco-la-mauvaise-adresse. Le service public essoufflé, martyrisé, à la dérive, ne peut plus fournir les 41 millions de boîtes aux lettres. Pourtant ce sont ces personnels qui ont la seule compétence pour ce travail.
Que dit la loi ? La loi dit que le gouvernement et son ministre de l’intérieur doivent assurer ce service républicain, porter à chaque électeur et même trice, les circulaires des candidat.e.s et un bulletin de vote. Hors ce service minimum point de démocratie.
Il faudra que les responsabilités soient dégagées a dit un sénateur à Darmanin. Euh ! « les responsabilités » ? - Drôle de nom pour un Darmanin.
(1) Faudra inventer bientôt le billet d’humeur sans la lettre E comme dans le roman de Pérec.
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