Alors que le défilé a été un succès avec plus de 25 000 participants, et que plus de 100 000 personnes ont manifesté dans toute la France en défense des revendications du monde du travail, un groupe important d’individus s’en est pris avec la plus extrême violence, place de la Nation, à des militantes et militants de la CGT, faisant 21 blessés dont 4 graves, et dégradant plusieurs véhicules syndicaux. Cette agression s’est accompagnée d’insultes racistes, sexistes et homophobes.
Ses auteurs ont ainsi révélé que la prétendue radicalité de leur action recouvrait une véritable haine des organisations du mouvement social, haine caractéristique depuis toujours de l’extrême droite et dont seul un pouvoir mettant en œuvre une politique de casse sociale peut profiter.
Le PCF assure les militantes et militants blessés de sa solidarité, et il tient à apporter son entier soutien à la CGT dans cette épreuve.
Après les nombreux incidents violents dont le cortège parisien a été victime, les agressions de ce 1er Mai visent de toute évidence à diviser les salarié.e.s et à répandre la peur. Elles mettent gravement en cause la liberté de manifester.
Ces agressions doivent donc recevoir une réponse ample et déterminée de la part de l’ensemble des forces progressistes du pays. Quand les travailleurs et les travailleuses se voient interdire de défendre leurs droits, ce sont les principes mêmes de la République qui sont attaqués.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur ces violences. Le PCF appelle à ce que toute la lumière soit faite.
Tout doit être mis en œuvre pour que les acteurs de ces violences soient identifiés et déférés devant la justice. Quant au préfet de police et au ministre de l’Intérieur, ils doivent rendre des comptes sur le défaut de protection des manifestant.e.s victimes de ces actes inacceptables. Un débat public est désormais indispensable sur la prétendue « doctrine du maintien de l’ordre » appliquée dans les manifestations parisiennes.
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