La précarité menstruelle a elle aussi grandi avec la crise.
Avant même le Covid-19, plus de 10 % des femmes ayant des périodes menstruelles étaient déjà en situation de précarité hygiénique, soit 1,7 million de personnes selon l’Insee.
A Troyes près de 25000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté dont 10000 avec 926 € par mois. Les femmes représentent plus de 50 % de la population troyenne.
Le manque de protections hygiéniques ou ne pas pouvoir en changer assez souvent peut avoir des conséquences sur la santé, des conséquences psychologiques, être un réel obstacle à la réinsertion : comment affronter un entretien d'embauche si vous saignez et n'êtes pas en mesure de vous protéger ?
C’est pourquoi, Anna Zajac demande à François Baroin, de mettre en place sur le territoire de la ville des distributeurs de protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes qui en ont besoin dans des lieux accessibles au public CMAS, maison de quartier….
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