Le journal local rappelle que le camp de Mailly abritait en 1974 le missile nucléaire Pluton de 120 Km de portée ; simple pichenette. On a fait mieux depuis nous dit l’article, même si la dissuasion nucléaire ne se teste plus que par simulateur. Pluton, c’est de l’histoire ancienne, mais ça ne vient pas là par hasard. Les bottes russes raniment la peur de la guerre contre laquelle les citoyens doivent se mobiliser. De nouveaux Pluton ? Non, plutôt la paix.
Un film est en préparation sur la personnalité de Rachi. Les historiens ne savent pas grand-chose sur la vie du rabbin qui vivait à Troyes entre 1040 et 1105. Le scénariste éludera, dit-il, toute ambition, historique et scientifique. Il faudra de l’imagination alors. Avec un peu de chance, le cinéaste peut retrouver des témoins qui l’ont croisé.
Objectivité aidant, L’Est-Eclair a présenté les deux députés du RN. À la lecture, ils sont propres sur eux. Lorsque Pétain fut nommé chef de l’état en 1940 (je dis ça, mais ça n’a aucun rapport), il inventa le slogan « travail, famille, patrie ». Ce sont de très beaux mots et pour les prononcer, Pétain était toujours impeccablement mis, Il a fallu 4 ans pour décrypter le mensonge et l’hypocrisie de la formule.
Benoit Soilly dans L’Est-Eclair explique sur deux pleines pages la révolution annoncée par l’outil ChatGPT (mot américain pour ne pas changer). Le système permet en fait de tchater avec une machine plus savante que vous mais pas plus subtile ou plus intelligente. ChatGPT est un vrai prof, il corrige, traduit, résume, complète, fournit des données, des pistes de travail, peut faire l’article à la place du journaliste et le devoir à la place de l’élève. Benoit Soilly, excellent journaliste, aurait dû utiliser ChatGPT pour compléter son article concernant les voeux de La Dépêche. Il aurait pu ainsi entendre que le modeste directeur de ce journal avait dit un mot pour présenter ses voeux au public.
L’eau du robinet de Bar sur Seine rend malade. Ce n’est pas la première fois. Il y a quelque temps, dans tout le canton, on y avait trouvé des pesticides. Dans ce cas, faire bouillir l’eau ne servait à rien. « C’est la faute des pluies », disaient les édiles d’alors en ouvrant leur parapluie. Ils avaient raison puisque les produits agropharmaceutiques utilisés dans les vignes polluaient la nappe phréatique. Que va-t-on trouver aujourd’hui ?
Pas plutôt bâti, l’Ehpad de Saint-Julien décroche son premier prix. C’est la première fois qu’un outil qui n’a pas encore fonctionné quelque temps est déclaré le meilleur à l’usage. Mais tout va tellement vite aujourd’hui. Les fonds de pension savent communiquer. Le premier prix d’entrée lui, est à 2780 €. Ce ne sera dons pas pour les bonnetières. On attend donc les seconds tarifs, plus juteux. Petite note à la fin de l’article, la proximité du collège privé voisin va permettre les échanges intergénérationnels. On restera entre soi.
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