Macron veut imposer ses réponses au débat national qu’il a initié afin de tenter d’éteindre le feu social qui se répand dans le pays. Ne le laissons pas faire ! Faites entendre vos exigences, vos préoccupations qui sont au coeur de votre quotidien, qui font que votre vie, celle de vos enfants, petits-enfants, se confronte souvent à
l’incertitude du lendemain, à l’injustice et même à la honte parfois, lorsque les discours politiques visent à stigmatiser l’étranger,
en flattant les plus bas instincts.
Vos premières contributions arrivent à notre journal, elles sont sans concession sur l’ampleur des changements souhaités. Le droit de vivre décemment d’abord, avec une demande systématique d’augmenter fortement les salaires et les pensions : « pourriez vous vivre avec 830 euros/mois avec un loyer, une voiture… [...] nous ne nous alimentons qu’avec le déstockage et nous ne nous habillons qu’avec les soldes », s’indigne l’un de nos lecteurs. « L’égalité salariale homme/femme, y compris en retraite » est plébiscitée. D’autres propositions reprennent la demande de vivre dignement, comme par exemple cet autre lecteur qui demande « la suppression des franchises et des dépassements d’honoraires » ou bien « la prise en charge de l’autonomie à 100% par la Sécurité sociale, le maintien et le développement des services publics en milieu rural. » La santé encore, avec cette demande de « remboursement total de tous les médicaments ». Les transports sont également abordés avec une demande de « transport scolaire gratuit, en ville aussi. » La formation : « la formation doit correspondre à un besoin et non être une façon de faire disparaitre les chômeurs des statistiques. »
Le rétablissement de l’ISF fait l’unanimité
Beaucoup de demandes de justice sociale, mais avec des propositions pour trouver les recettes nécessaires. En premier lieu, le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui fait l’unanimité. Lorsque Emmanuel Macron décide de priver le budget de la nation de plusieurs dizaines de milliards d’euros, en exonérant d’impôt sur la fortune les 629 000 millionnaires détenant un patrimoine de 1 532 milliards d’euros, ce n’est pas une fatalité, c’est un choix politique inacceptable quand, dans le même temps, on supprime des services publics, on augmente la CSG, on baisse les APL pour les moins aisés. La suppression du CICE qui prive le budget de l’État de 40 milliards par an et qui profite principalement aux multinationales et à leurs actionnaires, est aussi demandée. Comme sont évoqués les cent milliards par an d’une évasion fiscale qui n’a jamais été aussi importante, et pourtant jamais les contrôles n’ont été aussi faibles. Vingt milliards supplémentaires par rapport à l’estimation réalisée il y a 5 ans ! Fallait-il s’attendre à autre chose après la suppression de 3 100 postes de contrôleurs dans les services fiscaux ? Bien entendu, la question de la démocratie est aussi prégnante ; que ce soit le RIC ( réferendum d’initiative populaire) demandé par les gilets jaunes ou le développement de la démocratie participative dans les communes et dans les entreprises chère aux communistes. Pour finir, ce slogan qui revient souvent et dont le PCF a fait une bataille politique : l’humain et la planète d’abord ! Continuez à nous faire parvenir vos contributions, nous les porterons en préfecture à la mi-mars