Au Conseil municipal du
7 avril, les élu.e.s PCF et
partenaires ont voté contre
le budget principal et les
budgets annexes, excepté
celui du cinéma municipal
qu’ils ont largement contribué
à sauver en son temps d’une
mort programmée.
L’examen du compte administratif (document comptable qui retrace
l’ensemble des dépenses et des recettes réalisées en 2017)
et la présentation du budget primitif 2018 démontrent que les Romillons
restent les grands oubliés de la politique d’Éric Vuillemin
et que d’autres choix sont possibles. La commune a la capacité financière
d’apporter une réponse mieux appropriée aux besoins
de la population dans le cadre des services municipaux, d’arrêter
l’asphyxie des associations entrepris depuis plusieurs années,
d’adapter les tarifs des services municipaux pour permettre un
accès plus large, en tenant compte de la réalité des ressources des
familles.
L’excédent de fonctionnement en 2017, qui est de 4 124 000 euros
(+ 1 752 000 par rapport à l’année précédente), démontre qu’il est
malhonnête de soutenir que rien ne pourrait être fait dans ce domaine.
Ce sont bien des choix politiques de droite qui sont mis en
oeuvre et dont pâtissent, de plus en plus durement, de nombreux
foyers romillons. Le redressement du budget global est marqué
par moins de contraintes : fin du prélèvement de l’État au titre du
redressement des comptes publics, légère hausse des dotations, diminution
des charges financières, transferts de charges vers la
Communauté de communes. Les excédents des budgets de l’eau
et de l’assainissement ont conduit le groupe communiste et partenaires
à proposer un ajustement à la baisse du prix du mètre-cube
qui a été adopté et qui est effectif depuis le 1er janvier 2018. Un
nouvel examen attentif doit être mené pour une nouvelle adaptation
à la baisse des tarifs facturés aux usagers.
Mieux répondre aux besoins des Romillons
Le budget primitif 2018 démontre que les propositions des élu.e.s
communistes et partenaires n’ont pas été prises en considération.
Au regard de la situation financière d’une part importante de la
population romillonne du fait de la faiblesse de son pouvoir d’achat,
du chômage, de la progression de la précarité, une approche différente
de la solidarité pouvait être mise en oeuvre. Pour les services
publics, l’aide au mouvement associatif, un changement de cap
doit s’effectuer par rapport aux années antérieures, malgré l’entêtement
d’Éric Vuillemin et de sa majorité. Une grande partie de
la commune est classée en quartiers prioritaires, l’État a augmenté
sa participation à la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) ; les
services doivent donc progresser au bénéfice du plus grand nombre.
Par exemple, la diminution de 100 000 euros de l’aide au Centre
Communal d’Action Sociale et celle aux associations caritatives
entraînent de graves conséquences pour les plus fragilisés ! C’est
navrant au regard du rôle qu’une collectivité comme Romilly devrait
jouer. Si tout n’est pas possible, la preuve est fournie par les
chiffres présentés que les finances de la commune ne sont pas à
l’agonie. Une meilleure prise en compte des besoins de la population
est donc une exigence qui doit être entendue.
par PIERREMATHIEU, conseiller municipal