La France de Macron qui fut celle de tous ceux qui étaient à l’Elysée avant lui, est la France du creusement des inégalités. Son niveau atteint un record en 2017. Le tissu social se désagrège. La croissance économique est compromise. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’OCDE*.
Macron vient de nous souhaiter une bonne année. Derrière les
belles paroles présidentielles, une rafale de hausses nous est
tombée dessus qui vont exagérer encore ces différences et fabriquer
de la misère.
Les 140 000 SDF qui tendent la main, couchent dehors, sont le
symbole de ces inégalités. Le président a déclaré qu’il n’y en
aurait bientôt plus.
Mais son porte-parole, Christophe Castaner, est arrivé pour calmer
le jeu. Hé, pas si vite, beau gosse ! Faut du temps pour tout,
d’autant plus qu’il y en a, des mendiants, qui refusent, oui, monsieur,
d’aller coucher dans les asiles de nuit. Ils vénèrent trop la
liberté ! Voilà ce que dit Christophe le splendide, cette sorte de
self-made-man qui s’est retapé au poker dans le temps, transfuge
du PS, au bon moment, ce qui n’a rien d’exceptionnel à
notre époque. Il doit penser comme tous les riches neufs et anciens,
que la pauvreté est incurable. Les SDF (que chante si bien
Allain Leprest) adorent la liberté ! Ah ! la liberté de crever de
faim et de froid dans la rue, quel beau symbole de liberté !
Certains hommes sont traités vulgairement de pauvres cons. De
façon plus distinguée, l’expression « riches cons » pourrait la
remplacer.
* Organisation de Coopération et de Développement Économique