L’autre jour, un
quotidien titrait :
« COP21 : le casse-tête
des 100 milliards ».
Cent milliards, ce serait
le montant que les pays
riches s’étaient engagés
à fournir, annuellement
à partir de 2020, aux
pays en voie de développement pour contenir le réchauffement de la
planète et que lesdits pays riches rechigneraient maintenant à verser.
On ne va pas discuter le fond, simplement le chiffre. Cent milliards,
c’est de la gnognotte ! C’est dix fois ce que Drahi (pourtant endetté à
mort, dit-on) obtient de la BNP pour racheter tel ou tel média. C’est
mille fois ce que touche Martial, le footballeur. C’est dix mille fois la
prime de départ du patron d’Alcatel. Alors ainsi, au niveau planétaire,
on ne trouverait pas cent petits milliards ? Foutaises !
Le même quotidien, quelques pages plus loin, rubrique économie,
nous annonce que les fonds de pension se portent bien, qu’ils ont
doublé de taille en dix ans et capitalisent au jour d’aujourd’hui,
tenez-vous bien, 36 000 milliards de dollars. Parions qu’ils ne mettront
pas un kopeck dans la COP21. Ils sont plutôt du genre à spéculer sur
les climatiseurs.