Dans un communiqué de presse du 28 mai, le Comité CGT pour le droit au travail de Romilly, s’insurge contre les coupures d’eau.
Texte du communiqué : "Selon certaines informations, la société VEOLIA serait entrée dans une vaste campagne de coupures d’eau à Romilly. Dans notre ville, des centaines de foyers seraient menac és p ar c et te épée de Damoclès.
Alors que VEOLIA, multinationale privée de gestion de l’eau, réalise des centaines de millions d’euros de bénéfices pour ses actionnaires, des familles avec des enfants sont privées d’eau pour quelques centaines d’euros de retard de factures. C’est inadmissible ! C’est inh umain à l’approche des fortes chaleurs estivales. C’est scandaleux enfin de la part de cette entreprise qui profite de la précarité croissante à Romilly pour "faire de l’argent" sur le dos de ceux qui en ont le moins.
Faire de l’argent avec les frais occasionnés par de telles procédures (pénalités, frais de déplacement et de coupure, frais de remise en service, etc.), po ser de s conditions d’apurement de leur dette inaborbables à ces familles en difficulté pour remettre en service la fourniture d’eau, c’est une honte.
Le droit d’accès à l’énergie et à l’eau pour tous est une nécessité vitale.
Un tel droit est bafoué tous les jours par les entreprises privées de ces secteurs. C’est pourquoi la CGT se prononce sans ambiguïté pour un grand service public national de l’eau. L’eau est un bien commun de l’humanité. Cette richesse naturelle ne doit pas être utilisée pour réaliser les profits d’actionnaires qui s’engraissent sur la détresse économique et sociale d’hommes et de femmes.
La situation catastrophique de l’emploi à Romilly fait que de plus en plus de personnes, licenciées, en chômage de longue durée, aux minima sociaux éprouvent des difficultés croissantes à régler leurs factures. L’argent dépensé par le maire dans l’opération "de prestige" du parvis de l’hôtel de ville, les caméras de vidéo-surveillance, etc. ne serait-il pas mieux utilisé pour soulager cette situation ?
VEOLIA doit cesser ses coupures immédiatement. Le comité CGT pour le droit au travail se réserve la possibilité d’entreprendre toutes les actions qu’il jugera utiles pour mettre un terme à cette situation."