La dépêche de l'Aube n°842
du Vendredi 9 novembre
2005
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Quartiers populaires
Assez de provocations et d'irresponsabilité
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De très graves évènements se produisent
dans les quartiers populaires de plusieurs villes de France, notamment
en région parisienne.
Voitures et bâtiments publics incendiés, actes de
violence contre les pompiers, vandalisme, affrontements avec les
forces de police, tirs de flash-ball et de grenades lacrymogènes,
Une mosquée a même été atteinte.
L'immense majorité des femmes, des hommes et des jeunes
de ces quartiers, a commencer par celles et ceux qui sont le plus
en difficulté, sont les premières victimes de ces
violences intolérables.
Cette explosion trouve son détonateur dans la politique
irresponsable de provocation du Ministre de l'Intérieur,
inspirée par des raisons politiciennes et d'ambition personnelle.
Ruinant des années d'efforts d'élus locaux et d'associations,
Nicolas Sarkozy n'a manqué aucune occasion, comme représentant
de la République, de stigmatiser les populations de quartiers
entiers. Il a utilisé leur propre souffrance - de la mort
d'un enfant il y a quelques mois à celle de deux jeunes
voici quelques jours - pour entretenir un amalgame odieux entre
les femmes, les hommes et les familles confrontées aux
pires difficultés avec la criminalité à laquelle
il se montre même incapable de s'attaquer. Stigmatisés,
humiliés, discriminés, certains jeunes - en petit
nombre - sont devenus les otages de cette logique d'affrontement
dans laquelle ils croient à tort pouvoir exprimer leur
colère, leur révolte et leur désespoir.
Le Gouvernement se montre incapable de garantir l'ordre public
La politique du Ministre de l'Intérieur, recyclant des
idées de l'extrême droite, est plus qu'un échec
complet : elle attise toutes les tensions et produit le résultat
strictement inverse de celui qu'elle prétend obtenir. Nicolas
Sarkozy doit être démis de ses fonctions. Le Gouvernement,
qui le soutient, doit publiquement reconnaître son échec
et décider un radical changement de sa politique de sécurité
publique.
La situation actuelle, rendue explosive par les provocations ministérielles,
est le produit de très longues années de sous-estimation
de la gravité des problèmes posés par ce
qu'on a appelé la "crise urbaine", à laquelle
les gouvernements successifs se sont refusés à répondre,
favorisant les logiques libérales qui cassent les droits
et les solidarités.
La sécurité publique ne peut se construire quand
une part importante et croissante de la population est abandonnée
à des difficultés sans solutions. Ce n'est pas un
hasard si la jeunesse en est la première victime. Comment
des familles déstructurées par le chômage
et la précarité, vivant au jour le jour le déni
des droits fondamentaux que proclame la République - à
commencer par l'égalité devant la loi et la sécurité
- pourrait-elle transmettre des repères ? Comment des jeunes
qui ne voient l'aisance et la richesse qu'à la télévision,
et qui vivent au quotidien pour eux et pour leurs familles des
discriminations insupportables, pourraient se sentir partie-prenante
de cet ordre social qui les méprise et qui nie leurs droits
? Comment l'échec scolaire, l'avenir bouché, le
chômage et le

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désuvrement,
la méfiance dont ils se sentent visés ne feraient
pas le lit des pires dérives, contribuant à en jeter
certains dans les filets tendus par les délinquants et
les mafieux ?
Rétablir l'ordre est une urgence extrême
Cela ne passera pas par l'acceptation de l'escalade de la violence.
Le Parti communiste propose de mettre en uvre un ensemble
de mesures permettant de mettre un terme à une évolution
de plus en plus dangereuse.
Extrait :
Engager avec les populations concernées un véritable
dialogue, montrant la détermination des pouvoirs publics
à respecter leur dignité, à prendre avec
eux leurs problèmes et leurs souffrances en considération
pour y apporter des solutions. Ce dialogue, qui doit être
développé dans un esprit de détente et non
dans une logique de déploiement de forces répressives,
suppose la mise en place immédiate de dispositifs de police
de proximité, de partenariats entre tous les acteurs concernés
: police, gendarmerie, justice, élus locaux, associations,
Education nationale, réseaux de transport, bailleurs sociaux
Accorder les très importants moyens nécessaires
aux services publics dont dépend pour les populations concernées,
et notamment les jeunes, la possibilité de prendre à
part entière leur place dans la société :
laide aux familles et à la petite enfance ;
lmoyens massifs pour les collèges où se joue bien
souvent l'avenir d'un ou d'une jeune ;
soutien important aux associations qui sont dans bien des cas
le seul moyen d'agir efficacement ;
développement considérable des transports pour désenclaver
certaines villes et certains quartiers ;
décision de faire du logement social une priorité
par la création d'un service public du logement se donnant
l'objectif de faire rapidement du droit à un toit un droit
absolu ;
Faire de l'emploi et de la formation un axe prioritaire de toutes
les politiques publiques.
Redonner leur dignité aux familles et aux jeunes :
Respecter la jeunesse de l'Etat à la cité, lui donner
les moyens de son autonomie ;
Lancer un grand plan d'éradication de la pauvreté
qui touche dans notre pays des millions de personnes, notamment
des enfants ;
Supprimer toutes les lois qui portent atteintes aux libertés,
organisent les discriminations et alimentent le cycle violence-répression-violence
;
Etablir une citoyenneté de résidence donnant le
droit de vote à toute femme ou tout homme vivant en France.
S'attaquer vraiment à l'économie parallèle
et aux trafics de tous genres, en marquant une détermination
sans faille, jusqu'aux instances internationales, pour atteindre
dans les paradis fiscaux ceux qui blanchissent l'argent sale,
profitent et mettent en place les réseaux locaux.
Redonner du sens à la loi, ce qui implique : qu'elle soit
la même pour toutes et tous ;
Donner à la justice les moyens de faire respecter la loi
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Hôpital
de Romilly-sur-Seine
Centre hospitalier Maurice Camuset ?
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Cette proposition a été présentée
à Michel Cartelet le 21 octobre dernier, par une délégation
de notre Comité de soutien au cours dune entrevue
avec le maire, président du Conseil dadministration
de lhôpital de Romilly.
Cette nouvelle démarche avait pour objectif de trouver
une issue positive à la situation de blocage quil
y avait avec la municipalité. Elle refuse en effet de donner
le nom de Maurice Camuset, maire de notre ville durant trente-sept
ans et résistant sous loccupation nazie, à
une partie de la rue Gorvet Boivin.
Nous rappelons dailleurs que ses actes de courage, de résistant,
lui valurent la reconnaissance de la Nation. En février
2001, un an avant son décès, Maurice Camuset sest
vu remettre les insignes de la Légion dHonneur.
Maire de Romilly de 1947 à 1984, Maurice Camuset, avec
les différents conseils municipaux quil anima, a
fait de Romilly une ville où la justice sociale, lamitié
et la solidarité nétaient pas de vains mots.
Durant toute cette période, lemploi y était
florissant et notre ville sest dotée de très
nombreux équipements accessibles à tous. De tels
engagements et un bilan aussi riches pour notre ville et ses habitants
méritent le respect et la reconnaissance. Cest la
raison dêtre de notre comité de soutien qui
regroupe plus de 700 personnes. Il sest créé
pour que tout cela ne sombre pas dans loubli.
Dans cet esprit, fidèle au souhait émis par Maurice
Camuset, peu avant son décès, nous avons proposé
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maire et à sa municipalité
quune partie de la rue Gornet Boivin porte son nom et tout
dernièrement de la mairie à la SOMUCO.
Loeuvre accomplie pour Romilly par cet homme dexception
méritait quune partie de cette rue principale quil
emprunta durant près de quarante années tous les
jours pour se rendre à lHôtel de ville, lui
soit dédiée. Les centaines de personnes qui se sont
rassemblées à l'initiative de notre comité
à l'occasion de la pose d'une plaque sur sa maison d'habitation
et au cours de la soirée que nous avons organisée
en sa mémoire en février dernier avaient fait leur
cette proposition.
Mais, malheureusement nous regrettons très sincèrement,
la position de refus de la municipalité dont on n'a toujours
pas compris les vraies raisons. En tout cas, selon nous, elles
ne peuvent pas être administratives.
Notre farouche volonté de voir la mémoire de Maurice
Camuset enfin reconnue et symbolisée sur un lieu public
nous a conduits à formuler cette nouvelle proposition en
accord avec la famille.
En faisant preuve d'ouverture, notre comité espère
que cette fois cette injustice sera réparée et que
les générations futures pourront demander : mais
qui était Maurice Camuset ?
Le Comité pour le souvenir de M. Camuset
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Réunion
du CAPAL (Collectif Aubois Pour une Alternative Au Libéralisme)
Mardi 15 novembre 2005
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Réunion du CAPAL (Collectif Aubois Pour
une Alternative Au Libéralisme)
Le CAPAL entend poursuivre le débat démocratique avec
l'ensemble de la population auboise pour la construction d'un projet
politique anti-libéral.
Il co-organise avec le PCF, ATTAC, le MRC, les forums pour l'alternative
politique.
Afin de préparer et d'assurer le succès de ces initiatives,
les membres du CAPAL sont appelés à se réunir
le : Mardi 15 novembre 2005 à 18 h 30
Au siège de la Dépêche de l'Aube - 22 avenue
A. France.
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Les Forums pour
l'alternative politique
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Dans
le cadre des Forums pour une politique alternative
Le Collectif Aubois Pour une Alternative au Libéralisme,
le PCF, ATTAC, le MRC organisent :
Mercredi 23 novembre 18 h 30
Université de l'Hôtel Dieu - TROYES
DÉBAT public :
Quelle politique la gauche doit elle mener en matière de
politiques de santé et de protection sociale ?
Doit elle revenir sur la réforme Fillon ?
Quelles propositions alternatives ?
Quelles seraient les nouvelles sources de financement ?
Avec la participation de : Catherine Mills-PCF-, Bernard Tepper-ATTAC-
Ladislas Polski médecin généraliste MRC un
représentant de la FSU et de la CGT
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..LES POINTS SUR LES i
Dans un article de la Dépêche du 28 octobre, j'ai utilisé
le mot "maraichère". Quelqu'un, pensant sans doute
m'éviter la honte d'une faute d'orthographe, a changé
cette graphie en "maraîchère". Il faut donc
mettre les choses au point
L'orthographe française est basée sur l'étymologie.
Ainsi orthographe s'écrit avec une h par référence
à la racine grecque orthos : droit, correct. Mais il est
des graphies qui sont dénuées de tout fondement. Et
la méconnaissance du grec et du latin rend certaines graphies
étranges pour l'immense majorité des Français.
Alors que la langue orale ne cesse d'évoluer, certains prétendent
que l'orthographe est définitivement immuable depuis 1878.
Les difficultés de l'orthographe contribuent à l'échec
scolaire et sont un merveilleux outil de ségrégation
sociale. On est passé de "l'erreur" à "la
faute".
Il est périodiquement des linguistes et des politiques qui
tentent de corriger des incohérences de la langue écrite.
Ainsi, un arrêté ministériel de 1901 publie
une liste de "tolérances". Le 3 mai 1990, des rectifications
orthographiques, modestes et peu nombreuses, ont été
approuvées à l'unanimité par l'Académie
française. Elles ont été publiées dans
le Journal officiel du 6 décembre 1990. Les nouvelles graphies
sont la loi, les anciennes étant devenues des tolérances.
Mais ni le système scolaire, ni les éditeurs, et encore
moins les dictées de Pivot ne tiennent le moindre compte
de la légalité. Chacun se rappelle les confusions
entre "cime" et "abîme". L'Académie
et le législateur ont mis fin au casse-tête : il n'y
a pas d'accent circonflexe sur les lettres i et u (sauf dans la
conjugaison ou pour éviter quelques confusions).
Je m'étonne toujours que des éditeurs progressistes
soient plus accrochés au passé que nos académiciens
et nos parlementaires. Et je vois pas pourquoi on hésite
à interpeler le préfet et autres rabat-joies (même
avec bonhommie)... pour ne prendre que ces trois exemples de mots
modifiés.
Un des auteurs de la Constitution pour l'Europe est membre de l'Académie
française, et pourtant l'orthographe du texte proposé
ne respectait pas la réforme de 1990 et s'alignait sur le
correcteur orthographique de Bill Gates. Ce mépris de la
légalité orthographique a été largement
désavoué par le peuple français.
Guy Cure
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Obsèques
de Georges GUINGOIN..
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«Les obsèques de Georges Guingoin se sont déroulées
le vendredi 4 novembre 2005 au cimetière de Saint Gilles
Les Forêts (87) en présence dune foule de 1500
personnes officielles ou anonymes, ils ont dit un dernier au revoir
au plus grand résistant de France.»
Dominique Grador et Pierre Mathieu représentaient Marie-George
Buffet et la Direction nationale du PCF. La cérémonie
qui a rendu lhommage quil méritait au libérateur
de Limoges et à un homme courageux, honnête, fidèle
et qui est resté «un homme pur» comme la
souligné en son allocution, Roland Dumas qui fut avec Robert
Badinter son défenseur. Georges Guingoin repose désormais
au côté de sa femme Henriette dans le cimetière
de Saint Gilles Les Forêts, face au Mont Gargan où
il a livré une de ses plus dures batailles contre loccupant
allemand.
La réaction de Marie-George Buffet
«Son apport et sa mémoire ne disparaîtront
pas»
«Je viens dapprendre le décès de
Georges Guingoin. Cette nouvelle mattriste profondément.
Je tiens à rendre hommage, au nom de notre parti, à
cette grande figure communiste de notre pays.
Son rôle, son courage, sa force dentraînement,
sa capacité dinitiative, son indépendance
desprit le

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portèrent, dès
les premières heures de loccupation nazie, à
la pleine responsabilité du combat résistant. Son
souvenir restera inséparable de cette période majeure
de la vie nationale, de la libération du Limousin, de ces
moments clés de la Libération où se sont
formées les meilleures bases de la France contemporaine.
Certains le lui ont, dailleurs, fait chèrement payer.
Sa forte personnalité et ses positions se heurtèrent
à la direction du PCF dalors, celle-ci allant jusquà
décider son inacceptable exclusion. Il demeura pourtant
fidèle à ses engagements, communiste de coeur et
de passion. Depuis, le Parti communiste a déclaré
nulles et non avenues toutes les exclusions de nature politique
prononcées au fil de son histoire. Et cest dans le
plein respect des libres convictions de Georges Guingoin quont
pu se renouer, ces dernières années des contacts
fraternels. Jai ainsi eu loccasion de lui exprimer
pour son 90è anniversaire, tout le respect que nous lui
devons, toute laffection et la fraternité des communistes.
Au moment où il nous quitte, je veux exprimer ma conviction
que son apport, sa mémoire ne disparaîtront pas.»
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Troyes : Préparation
du budget
Les élus communistes contestent les choix du maire et proposent
une autre politique sociale
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Le conseil municipal de Troyes vient de débattre des orientations
budgétaires à mettre en uvre pour 2006. Une
question importante qui dépend à la fois du contexte
national et local dans lequel s'élabore le prochain budget,
des mesures à mettre en uvre pour répondre
aux besoins des habitants et des priorités choisies. Dans
son intervention Pierre Mathieu a abordé tous ces points.
L'élu communiste a reproché, une nouvelle fois,
à François Baroin de faire une présentation
"très minimaliste ", se bornant à des
"comparaisons sèches" de ratios financiers et
en excluant totalement du débat le contenu des mesures
concrètes à mettre en uvre. Il est évident
que le maire ne voulait pas de débat. Lorsque l'élu
communiste a mis en évidence les conséquences négatives
pour les recettes des collectivités des mesures de la loi
de finances en cours de discussion au Parlement le ministre maire
a eu le toupet pour toute réponse de dire : "ce soir
je ne parle qu'aux troyens" pour évacuer tout débat
sur les mesures nocives prises par le gouvernement auquel il appartient.
Gêné aux entournures le ministre ?
Le mal être des troyens
La majeure partie de la population vit mal. Les revenus des troyens
sont environ de 25 % inférieurs à ceux des habitants
de villes comparables (de 50000 à 100 000 habitants) et
sur 33 000 contribuables locaux 22 000 ont une exonération
totale ou partielle de leurs impôts locaux du fait de la
faiblesse de leurs revenus. Pour tenir compte de cette situation
le maire a proposé de ne pas faire évoluer les taux
d'imposition, des taux de taxe d'habitation de taxe foncière
qui sont par ailleurs inférieurs de 15 % à ceux
des villes comparables. Une situation dont se targue F Baroin
pour dire que Troyes serait exemplaire. Pierre Mathieu a fait
remarquer que "la première caractéristique
concernant les impôts locaux était l'extrême
faiblesse sur l'agglomération troyenne du produit de la
taxe professionnelle". Mettre plus à contribution
les ménages que le secteur économique est un choix
de longue durée de la droite aux commandes. Les entreprises
et singulièrement les plus grandes bénéficient
pourtant d'aides considérables au titre des infrastructures,
de l'environnement économique, des réseaux de transports,
des efforts de formation
L'élu communiste a révélé
que si l'on appliquait dans l'agglomération troyenne le
taux moyen national pour la taxe professionnelle cela rapporterait
6,5 millions d'euros par an ! De quoi mettre en uvre une
aide accrue aux familles, aux jeunes aux associations qui en ont
besoin.
Les troyens paient de plus en plus !
Concernant la taxe d'habitation et la taxe foncière le

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maintien des taux ne signifie
aucunement que les troyens ne seraient pas mis autrement à
contribution et peut-être d'une façon encore plus
inégalitaire que par la fiscalité. Les élus
communistes ont maintenu leur appréciation "que pour
pallier à la faiblesse des ressources disponibles, notamment
du fait de l'apport insuffisant de la TP et pour préserver
la capacité d'investissement de la ville, sans trop alourdir
l'endettement, une orientation qui nous pose problème est
mise en uvre dans la durée. Celle-ci vise à
réduire certains services (études surveillées),
à déléguer progressivement au privé
la gestion de certains services et équipements (eau) à
faire payer de plus en plus les usagers, enfin ceux qui le peuvent
! Une telle orientation se traduit peu à peu par le recul
de la solidarité. Car ces choix pénalisent en fait
ceux qui connaissent les plus grandes difficultés, ceux
qui sont en situation précaires. Car, par exemple, ceux
qui sont exonérés totalement ou partiellement de
la taxe d'habitation paient "plein pot" leur facture
d'eau, les activités payantes qui se sont substituées
aux études gratuites, le parking pour aller travailler
Ils doivent pour les repas de leurs enfants payer même prix
qu'acquittent pour leurs enfants les contribuables imposables
à l'ISF pour prendre la situation la plus extrême.
Vous avouerez que le taux d'effort n'a rien à voir et qu'en
matière de justice sociale on peut sans problème
mieux faire (...). Ainsi pour cette année et pour ne prendre
qu'un exemple c'est au minimum 600 000 € qui auront été
prélevés sur les abonnés de l'eau, pour être
reversés au budget principal via les versements du délégataire
à la ville. Cela n'est pas loin de correspondre à
3 points de fiscalité ! "
D'autres choix sont urgents
Les élus communistes ont indiqué que pour eux la
mission de la ville devait être de répondre du mieux
possible aux besoins diversifiés des troyens. " Etre
attentif à l'évolution des dépenses de fonctionnement
ne saurait signifier que l'objectif et la seule obsession qui
devrait être la nôtre consisterait à se situer
10 à 15 % en dessous des dépenses de fonctionnement
par habitant des autres collectivités, sans connaître
par ailleurs le contenu des politiques mises en uvre au
service des différentes catégories des populations
de celles-ci. Cela n'a pas grand sens ! (...) Affecter des ressources
supplémentaires pour aider plus ceux qui ont le moins à
l'aide de tarification prenant en compte la réalité
de la situation des familles nous semble une priorité,
par exemple en matière de restauration scolaire, au regard
de situations qui se dégradent fortement "
LDA
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Super LOTO de
la section du PCF de Romilly Samedi 19 novembre 2005
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Salle des Fêtes F.
Mitterrand à Romilly-s-Seine
De nombreux lots de valeur :
Home-cinéma, téléviseur grand écran,
téléviseur moyen écran, lecteur DVD, appareil
photo numérique, micro-chaîne...
Buvette, sandwiches, gâteaux
Ouverture des portes 19 h - Début des jeux 20 h
Réservations au 03 25 24 01 27 les mercredis de 15 h 30 à
19 h.
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Contrôle et
évaluation des fonds publics de la Région attribué
aux entreprises
La commission présidée par Karine Jarry
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Jeudi 3 novembre, à lHôtel de Région
a été officiellement mise en place par Jean-Paul
Bachy, président du Conseil régional, la commission
de contrôle et dévaluations des fonds publics
accordés aux entreprises.
Avaient pris place à ses côtés, Jacques Hedecker
président du Conseil économique et social, Philippe
Vuilque président de la commission des affaires économiques
et Karine Jarry présidente du groupe communiste du Conseil
régional. Karine Jarry a été désignée
pour présider cette commission et Joë Triché
conseiller général a été choisi par
JP Bachy pour y siéger au titre des personnalités
qualifiées.
La mise en place de cette commission est le résultat dun
long combat des communistes de cette assemblée pour plus
de transparence et defficacité pour lutilisation
des aides régionales aux entreprises. Durant onze ans,
il fut porté par Joë Triché alors Conseiller
régional qui avait obtenu avec ses collègues du
groupe communiste la mise en place dun comité de
suivi. La droite refusant daller plus loin. A partir de1998,
cest Pierre Mathieu qui a pris le relais de ce combat en
obtenant plus de transparence dans la distribution des aides et
plus defficacité au niveau de lemploi.

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Mais ce qui vient dêtre
mis en place le 3 novembre va beaucoup plus loin puisquil
sagit au-delà du contrôle, dévaluer
limpact des aides au niveau de lemploi. Il va de soi
quà partir dun constat effectué, il
faudra sans doute opérer des changements et des améliorations
pour que les aides régionales soient utiles pour lemploi.
Peut-on encore en effet admettre que des fonds publics servent
à financer des plans massifs de licenciements et des délocalisations
? Cette commission est donc utile pour les salariés et
leurs organisations syndicales, pour les élus, pour rendre
efficace ces aides. Outre les membres de cette commission, celle-ci
peut-être saisie par le président du Conseil régional,
le président du Conseil économique et social, par
tout élu régional, par les présidents des
Conseils généraux, les maires et présidents
de groupement de collectivités.
Ce qui est extrêmement important, cest que les secrétaires
des comités dentreprises et des comités détablissements
ou à défaut les délégués du
personnel, après validation de leur saisine par leur union
départementale ou régionale peuvent aussi saisir
cette commission. Ce qui est un droit nouveau pour les salariés
et leurs représentants auquel étaient très
attachés les élus communistes
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Hôtel du Département
Les élus communistes demandent un débat contradictoire
et une consultation de la population auboise
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Le Conseil général a décidé de mettre
en oeuvre une décision prise il y a treize ans, cest-à-dire,
de procéder à lextension de lHôtel
du Département.
Lobjectif de cette réalisation est de répondre
aux besoins de ladministration départementale en
prenant en compte aujourdhui les responsabilités
nouvelles des Conseillers généraux liées
aux transferts de charges décidés par la droite
au pouvoir.
Ce projet élaboré dans le cadre dune longue
procédure administrative a été rendu publique,
il y a quelques mois. Et cest là que les affaires
ont commencé à se corser pour le président
Adnot. Très vite, les contestations se sont exprimées
et des campagnes de signatures sont acuellement en cours pour
demander le retrait du projet. La contestation porte pour une
bonne part sur la conception architectural de ce nouvel équipement.
Le projet retenu par le jury de concours darchitectes est
un projet complètement contemporain alors quil sera
réalisé dans le secteur sauvegardédu «Vieux
Troyes». Au Conseil général, il y a maintenant
plus de six mois,

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les élus communistes,
Joë Triché et Marie-Françoise Pautras, prenant
en compte cette protestation et les interrogations suscitées
par ce projet ont demandé au président de lassemblée
départementale lorganisation dune consultation
de la population auboise sous la forme dune carte T à
retourner à lHôtel du Département. Récemment,
au Conseil municipal de Troyes, Pierre Mathieu a formulé
la même demande à François Baroin. Ainsi,
aujourdhui cette proposition des Conseillers généraux
communistes formulée il y a plus de six mois est devenue
une demande de toute la gauche des deux assemblées ; Conseil
général et Conseil municipal de Troyes.
Notons quau cours de la session de lassemblée
départementale des 17 et 18 octobre dernier, les élus
communistes ont été les seuls à ne pas voter
la propositon de Ph. Adnot revenant au projet initial avec quelques
modifications. Depuis, la présidente de la»sauvegarde»
à confirmé son opposition à ce projet même
amendé
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