La dépêche
de l'Aube n°703 du Jeudi 13 mars 2003 | 
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Matteï, Ministre de la santé interpellé
lors de sa venue à Troyes |
Les communistes
aubois nont pas manqué loccasion lundi 10 mars devant la maison de
la Mère et de lEnfant à Troyes. Ils ont remis à J.F Matteï, Ministre de
la Santé une lettre ouverte lui rappelant la situation catastrophique de lAube
en matière sanitaire. Ils lui ont fait part des propositions des communistes pour
une autre politique de la santé répondant aux besoins des patients et de leur
famille. «L'Aube est le département le plus mal loti de la région Champagne-Ardenne
sur le plan sanitaire. Nous le dénonçons vigoureusement. Les aubois ont droit
à une offre de soins de qualité. Le service public de la santé doit répondre
aux besoins des populations et garantir l'égalité des soins pour tous. Les
professionnels de la santé, en nombre scandaleusement insuffisant sont surmenés.
Cet état de fait est préjudiciable pour leur santé. De plus, ils ne peuvent assurer
correctement leur mission auprès des malades. Par ailleurs les déserts sanitaires
(pôle de chirurgie et de maternité fermés à Bar- sur-Aube, etc
) ne sont
pas acceptables. Il faut rompre avec la logique de maîtrise comptable
de l'offre de soins, mise en place de façon irresponsable par "le plan Juppé"
et le concrétiser rapidement par des choix et des actes politiques. Or, les
orientations de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003 ne vont
pas dans ce sens. Nous dénonçons la cure d'austérité des dépenses de santé, dans
un contexte où les recettes de l'assurance maladie sont en baisse du fait de la
pression sur les salaires, de la progression du chômage et des exonérations des
charges patronales (19,5 milliards d'euros en 2002, soit le triple du montant
de 1995). - Nous dénonçons la mise en concurrence de l'hôpital public
avec le secteur privé, les pleins pouvoirs aux tutelles technocratiques comme
l' ARH. - Nous dénonçons les privilèges des grands laboratoires pharmaceutiques, la
suppression du remboursement d'un certain nombre de médicaments qui accentue les
inégalités en matière de santé. Nous dénonçons votre politique honteuse
qui sacrifie l'intérêt de nos aînés : Remise en cause du montant de l'APA,
Suppression des crédits pour médicaliser les établissements d'hébergement
des personnes âgées.
| Les
professionnels de la santé, les malades, les citoyens directement concernés exigent
des mesures urgentes, pour remédier à la grave crise de l'hôpital public :
Arrêt des suppressions de lits, des fermetures de services,
de maternités etc..
Mise en place d'un programme de formation exceptionnel, d'aides
soignantes, d'infirmières, de médecins.
Des systèmes de bourses avec engagement de service public pour
favoriser cette mobilisation de jeunes vocations.
Des mesures transitoires pour permettre d'enrayer la pénurie
présente et à venir : validation des acquis favorisant la promotion professionnelle.
Amélioration des conditions de travail, mise en place effective
des 35h par l'embauche de personnel en nombre suffisant. Il faut un grand
débat public sur la réforme du financement de la Sécurité Sociale : Les
dépenses de santé sont en augmentation constante et légitime en raison de l'espérance
de vie et des progrès constants de la médecine. Les communistes ont pour objectif,
l'accès de tous aux meilleurs soins. Ils avancent depuis longtemps des propositions
concrètes pour augmenter les ressources de la protection sociale :
La modulation des cotisations sociales patronales en fonction
de la politique menée dans chaque entreprise au titre de l'emploi, de la formation
et des salaires. Il faut mettre fin à cette situation où plus les employeurs licencient,
moins ils payent de cotisations ;
Faire contribuer à la solidarité nationale les revenus financiers
des entreprises au même taux que les salaires. Sans attendre, des moyens
immédiats doivent être dégagés :
Supprimer la taxe sur les salaires et la TVA grevant les budgets
de fonctionnement de l'hôpital public (3,8milliards d'euros )
La seule suppression de cette taxe sur les salaires réclamée
par tous les syndicats et les directeurs d'hôpitaux permettrait de financer dès
cette année 50000 emplois. La santé à un coût. Elle n'a pas de prix. Nous
vous prions, Monsieur le Ministre, de bien vouloir accepter l'expression de notre
considération distinguée».
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Voilà
ce que veulent les femmes de lAube. |
Les femmes
communistes de lAube avaient convié la presse, à loccasion de la journée
internationale des femmes. Relevant les termes dun fax émanant du cabinet
du Préfet «mais quest-ce quelles veulent encore», elles ont exposé
deux heures durant les difficultés rencontrées au féminin dans le département
de lAube. Chantal Mazurech rappelait les 20.000 ouvrières de chez Devanlay
lorsqu'elle y est entrée pour travailler et qui sont aujourd'hui moins de 3.000,
les patrons ayant préféré partir exploiter ailleurs "on vous prend, on vous
jette sans aucun respect". Ginette Triché de chez Jacquemard qui depuis
des années mène le combat pour que les femmes soient respectées en tant qu'être
humain, a rappelé aussi la différence des salaires entre les hommes et les femmes,
le bilan annuel faisant apparaître une inégalité de 20%. Angélique Cheikh a
fait part de l'angoisse des "emplois jeunes", de leurs difficultés pour
obtenir une formation. De ces jeunes qui se sont investis dans l'éducation
nationale par exemple, et qui sortent les mains vides. Quant aux nouveaux "contrats
jeunes sur 3 ans", «c'est une main-d'uvre à bas marché qui va être
offerte aux employeurs». Suzanne Gimenez, bouleversée par la population qui
vient à la CAF «chercher leur paie" comme on dit, c'est-à-dire les quelques
allocations versées aux femmes seules, aux Rmistes. Marie-Françoise Pautras
rappelait le long combat pour l'égalité des droits et des devoirs de "celles
qui n'avaient pas d'âme" et toutes les bastilles qui restent à prendre
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contre les violences
conjugales, la contraception, le droit de pouvoir travailler. Tout se conjugue
en terme de combat et de conquête. Elle rappelait les actions menées dans le domaine
santé où là encore l'Aube est si mal classée. Anna Zajac soulignait que, depuis
un an que la droite est au pouvoir, beaucoup de mesures sont prises qui remettent
en cause des principes acquis : réforme des scrutins, attaques contre la parité,
loi de modernisation sociale d'où découlent les licenciements, couverture maladie
universelle qui protégeait notamment les femmes seules, politique familiale en
trompe l'il, manque de structures d'accueil pour le petit enfant, etc. Elle
rappelait que, pour les communistes, la question du féminisme est la base fondamentale
pour transformer la société.
LEst-Eclair
voit rouge Si un journaliste de lEst-Eclair était bien présent
à la conférence de presse, il nen a traduit ni le fond ni la forme. Pendant
deux heures, les huit femmes présentes ont donné des exemples du vécu des femmes
de lAube comme on pourra en lire quelques extraits par ailleurs - il na
rien entendu - Il sest fendu dun article méprisant, titrant sur cinq
colonnes «Le Préfet dans le collimateur des militantes communistes» dénaturant
totalement les propos tenus. Une mise au point a été transmise dès vendredi soir
à la direction de lEst-Eclair
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Appel
à la manifestation à TROYES Samedi 15
mars 15 h Place de lHôtel de Ville pour dire non à la guerre en Irak |  | Réunis
au siège de la fédération de l'Aube du PCF, pour appeler ensemble la population
auboise à se mobiliser le 15 mars, les responsables départementaux du PCF, PS,
MRC, CGT, ATTAC, Ligue des Droits de l'Homme, MRAP, ADECR, ARAC, ont souligné
que la manifestation mondiale du 15 février dernier avait permis de rendre crédible
l'idée que la guerre n'est pas inévitable. Depuis malgré la pression de l'administration
Bush, le mouvement anti-guerre n'a pas faiblit, bien au contraire. C'est bel et
bien la pression populaire mondiale qui peut encore empêcher la guerre et ses
dramatiques conséquences pour le monde. Samedi 15
mars nous marcherons tous pour la Paix.
| Au
cas où Bush déclencherait la guerre, rassemblement le jour même à 19 h place de
l'Hôtel de Ville de Troyes |
Nouveaux pauvres ....
Les pauvres reçoivent aujourdhui des aides, mais il en
reste «à lancienne» qui nessaient même plus de travailler, traînent
au lit et finissent sur un trottoir, derrière une sébile à attendre quelle
se remplisse. Heureusement les pauvres daujourdhui sont plus courageux
et plus fiers. Ils travaillent, tentent délever leur famille et surtout
ne montrent rien de leurs tourments pécuniaires. On a fait pour eux une catégorie
neuve, les «familles monoparentales». Il faut, pour les déchus, inventer de nouvelles
appellations qui permettent aux autres, restés un cran plus haut, de se sentir
mieux accrochés à la branche sociale. Dans cette 7e famille, la pioche me donne
le plus souvent «la mère» avec ses gosses quand le conjoint est parti avec la
dernière paie et la petite brunette du coin. «La mère» a donc décidé de payer
son loyer, son gaz, son électricité pour respecter les droits de lohm. Elle
paie son eau à la Lyonnaise des eaux de Javel et la bouffe et les habits à merdmarché.
Elle règle ses impôts et ses taxes cash. Elle élève dignement ses enfants et verse
à la coopé. Toute la paie y passe. Pas de jour de liesse quand la liasse y passe.
Cest même au rouge chez le banquier, requin (1) affable, qui veille à son
propre grain et à la morale fiduciaire. «La mère» est surendettée.(2) Elle
rejoint le bataillon des gens à qui lon va maintenir pendant quelques mois
la tête hors de leau. Mais après.
(1) Requin : banquier des mers. (2) On a relevé cette année une augmentation
de 30 % des dossiers de surendettement en particulier dans cette catégorie..
Jean Lefèvre
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Pour une retraite
de haut niveau à taux plein dès 60 ans Un
article de Marcel RENAUD |
Les
françaises, les français sont depuis longtemps attachés à leur système de retraite. Aujourdhui,
ils placent la défense de la retraite au premier rang de leur préoccupation, comme
lont illustré les manifestations du premier février sous le mensuel «Pleine
Vie» par lintermédiaire dIPSOS qui a interrogé les français. Deux
exigences nettes se dégagent : - ne pas toucher à la retraite à 60 ans, -
servir une pension retraite à hauteur dau moins 75% du salaire, cest
dire, si une réforme de système de retraites est nécessaire. Mais laquelle
? Cest tout lenjeu de lexigence dun vrai débat soutenu
par lintervention résolue des salariés La garantie dun haut
niveau de retraite, dune retraite à taux plein à 60 ans, passe par la réponse
à une question stratégique : Quel financement pour les retraités ? Cest
là une question omniprésente. Le Premier ministre lutilise pour faire accepter
les reculs sociaux. Le Medef pour faire avaliser la perspective «Fonds de pension».
Dautres avancent lidée dune retraite «individualisée», à la
carte. Pour nous, il faut dabord sortir dune vision où la retraite
nest vue que sous langle dun coût. Les deux cent milliards deuros
affectés chaque année aux pensions, rentrant dans le circuit de la consommation
et de la production. Ils soutiennent lemploi. Il est nécessaire de reconnaître
toute son importance à la gestion de lemploi (comme le souligne la déclaration
du 7 janvier 2003, des organisations syndicales). Chaque million de travailleurs
en plus représente un point de PIB (produit intérieur brut), de ressources supplémentaires
pour les systèmes de retraites. A contrario, les suppressions demplois,
les bas salaires, les exonérations de charges sociales accordées au patronat pénalisent
et fragilisent le financement nécessaire des retraites. Cest dire, combien
sont intimement liées :
lutte pour lemploi
lutte pour les salaires
lutte pour les retraites. Les luttes qui se nourrissent
mutuellement et qui mutuellement ouvrent dautres perspectives que celles
dans lesquelles voudraient nous enfermer les tenants du recul social. Toujours
à propos du financement ! Le financement des retraites, comme dailleurs
de lensemble de la protection sociale, ne peut-être trouvé ailleurs que
dans les richesses créées par le travail. Or, sil est vrai que le nombre
dactifs va relativement diminuer et lespérance de vie saccroître,
il est tout aussi vrai que la productivité du travail et la valeur des richesses
créées, na cessé, ne cesse et ne cessera de grandir. Cest ainsi,
quà son rythme actuel, le produit intérieur brut (PIB) double tous les vingt
ans. La première question est donc de savoir si on accepte, ou pas, que les retraites
qui représentent aujourdhui 20% de la population totale, et «coûtent» 12%
du PIB, consomment 16 à 18% du PIB lorsquils représentent 33% de la population
(horizon 2040). Pour y parvenir, il faut, cest vrai, restructurer le
financement. De ce point de vue, les jérémiades patronales comme celles des
tenants du libéralisme débridé, sont irrecevables. Ce quils appellent indûment
leurs «charges» ou encore «coût exorbitant du travail» nest ni plus, ni
moins (encore que souvent moins) leur part légitime du financement de la protection
sociale auquel les salariés, retraités et tous les citoyens participent sur leur
revenu. A ce propos, il faut savoir que si le montant global de ce financement
patronal sélève (daprès lINSEE dans les comptes de la Nation)
à cent vingt quatre milliards six deuros en 2001, parallèlement, le montant
de leurs charges financières (versements aux marchés financiers et aux banques,
intérêts et dividendes) et pour la même année 2001, sélèvent eux  |
à deux cent soixante
quatre milliards deuros. Cela signifie que le recours aux marchés de la
finance est deux fois plus couteux pour les entreprises que le financement de
la protection sociale. Or, sur ces deux cent soixante quatre milliards deuros,
le patronat ne se voit pas réclamer un sou pour le financement des retraites.
Cest le sens de deux mesures qui à nos yeux se justifient au nom de la justice
sociale et dune économie saine : - lélargissement de lassiette
des prélèvements de cotisation à lensemble de la valeur ajoutée des entreprises
et non seulement sur la part salariale. - la taxation des profits et produits
financiers qui ne sont pas immédiatement réinvestis pour le développement de la
croissance et la création demploi. Les effets sous estimés de la réforme
de 1993 (dite : réforme Balladur) Il y a bientôt dix ans, les ordonnances
Balladur (juillet 1993) revisaient les paramètres du calcul des retraites. Un
rapport en 2001 (le 1er rapport du Conseil dorientation des retraites) en
révèle les conséquences désastreuses aujourdhui et à venir. Rappel
des ordonnances Balladur : - cest lallongement de la durée
de cotisations dans le privé de 150 à 160 trimestres (avant, 37 annuités et demi,
avec les ordonnances 40 annuités). - labandon de la référence des dix
meilleures années pour le calcul des pensions de retraites, remplacé par la référence
aux vingt cinq meilleures années. - la modification de la référence de révalorisation
des pensions de retraites : avant les ordonnances, les revalorisations étaient
indexées sur lévolution des salaires, avec les ordonnances elle est indexée
sur les prix. Des conséquences désastreuses déjà perceptibles.. Si
la situation de lemploi des salariés âgés névolue pas, la hausse de
la durée de cotisations se traduira par un transfert des dépenses des caisses
de retraites vers les caisses de chômage. Le fait de prendre les vingt cinq meilleures
années comme base de référence est pénalisant. En effet, les périodes de chômage,
dinactivité ou encore de temps partiel, les aléas de carrière viennent sanctionner
à la baisse le niveau des pensions de retraites. Ainsi, selon les estimations
du Conseil dorientation des retraites, entre le début de la réforme Balladur
de 1993 et le moment où ses efforts seront à leur apogée (2010), le taux de remplacement
(niveau de pension retraite) devrait perdre, en moyenne, une dizaine de points. La
solidarité entre générations remise en cause La réforme Balladur aura permis
au moins temporairement aux caisses de retraites de faire des économies. Mais
à long terme, elle nassure pas lavenir du régime général, en relégant
au second plan, lessence même du régime général, à savoir, la solidarité
inter générationnelle, par la redistribution, la répartition. Avant que le fossé
ne se creuse davantage et que les tensions ne deviennent insoutenables, ne serait-il
pas judicieux darrêter la machine infernale de la réforme engagée en 1993.
Aussi, la formation de lattachement au système de solidarité par répartition
exige t-elle labrogation des ordonnances Balladur de 1993
Marcel Renaud
Le
débat sur la retraite repoussé Lactualité brûlante de la situation
internationale et la grande mobilisation des forces militantes quelle entraîne,
nous oblige une nouvelle fois à repousser le débat sur la retraite prévu pour
le 20 mars. Il faut rappeler que cette même semaine se tiendront tant à Troyes
que dans les grandes villes du département les assemblées générales des communistes,
permettant les discussions sur le texte préparatoire du Congrès. La soirée
sur la retraite aura donc lieu avant lété à une date que nous ferons largement
connaître. |
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«Les
Sorotex» sacrifiés sur lautel du profit par
des «patrons voyous». |
La
décision est dure à avaler. La suppression de 142 emplois à SOROTEX si elle
na pas malheureusement trop surpris est insupportable. En effet,
depuis trois ans, les salariés de cette entreprise vivent un véritable calvaire.
Tous les quatre matins, on leur présente un repreneur et on les rassure en leur
faisant miroiter que cette fois cest du sérieux. Mais depuis, lexpérience
a démontré tout le contraire. Les uns après les autres sont venus tirer les quelques
gouttes de jus qui restaient dans le «citron» et aujourdhui, ils jettent
les salariés à la rue comme des kleenexs. Dans cette situation intolérable,
les premiers et les principaux responsables sont ceux du groupe Devanlay qui ont
bradé tout ce qui à leurs yeux nétaient pas assez rentable. Ne voulant pas
porter la responsabilité de ce sale boulot, les actionnaires du groupe Devanlay
lont confié à des patrons liquidateurs et sans scrupule, pourtant bien connus
pour leurs pratiques. Ils nont pas manqué au passage de ramasser les aides
publiques. Les gouvernements en les accordants et les services de lEtat
qui les connaissaient ont été ainsi leur complice. Aucun compte ne leur a été
demandé et aucun contrôle sérieux na été effectué. Comment dautre
part, ne pas être choqué, quand Michel Cartelet fait mine de déplorer que les
choses ne sont pas claires dans la gestion de Sorotex (voir la presse du 6/3)
«Il y a des questions à se poser sur les aides perçues à lépoque par la
société Vestra de Devanlay...» déclare t-il.
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Or que, dans le
même temps, dans son bulletin municipal, il sen prend aux élus communistes
qui demandent le contrôle de lutilisation de fonds publics attribués aux
entreprises. Précisons encore, quau Conseil municipal, il a refusé la proposition
de Joë Triché de saisir la commission nationale prévue à cet effet. Depuis, ses
amis de lUMP ont supprimé la loi Hue qui justement instituait ce contrôle.
Michel Cartelet a aussi, au CM du 13 février refusé la proposition des élus communistes,
dadopter une délibération sadressant au premier Ministre, demandant
des moyens exceptionnels pour assurer la protection et la promotion des salariés.
Pour les communistes, cette proposition quils ont présenté dans le cadre
du dossier Jacquemard, reste dactualité et concerne tout autant les salariés
de Sorotex. Elle consiste à créer dans notre région, à linitiative des pouvoirs
publics un fonds garantissant les droits et lavenir des salariés. Celui-ci
devrait être alimenté par des contributions des actionnaires, des banques, des
pouvoirs publics. Dans le dossier Sorotex, les actionnaires du groupe Devanlay
devraient être sollicités, tellement leur responsabilité est écrasante dans cette
situation. Ce fonds aurait pour objectif de financer la sécurisation de la condition
des salariés et leur accès à de nouvelles qualifications. Dautre part, les
élus communistes de Romilly demandent au Préfet quil tienne son engagement
dorganiser sur le dossier Sorotex, une initiative du même niveau que celle
tenue sur Jacquemard. |
La
section du PCF ROMILLY dans ses NOUVEAUX LOCAUX 66, rue de la Boule-dOr
tél: 03 25 24 01 27 |
Troyes
et agglomération Vivre aux Chartreux ? Jaime... et pourtant |
Eliane Couerre-Genton et Daniel Mourreau habitent
le quartier des Chartreux. La Dépêche les a rencontré pour avoir leur
sentiment sur ce quartier populaire. Ce qui frappe, dès le début de la
conversation, cest leur humanisme, le regard tendre quils portent
sur les gens. Ils comprennent tout, sont bouleversés par la misère, font le maximum
pour atténuer la souffrance, sont porteur de propositions simples, humaines qui
rendraient la vie aux Chartreux plus supportable. Eliane : Jhabite
ici depuis 18 ans. Jaime bien mon quartier. Autour de moi, beaucoup sont
employés chez Michelin, Kléber, à lHôpital ou en bonneterie (pour ce quil
en reste !). Mais avec le chômage, le plus souvent il ny a plus quun
qui travaille par famille. Beaucoup de personnes sont au RMI. Daniel
: Le pire, cest le quartier dit des provinces, (Bourgogne, Champagne, Berry).
La grande majorité est au chômage. Les gens semblent écrasés de leur misère et
certains ne réagissent plus. Ils se sentent isolés et quelquefois on a du mal
à parler avec eux. Le lundi, jour de permanence sociale, il y a foule. Les demandes
daide alimentaire sont de plus en plus fréquentes. Eliane : Japprécie
la présence du petit marché. Cela ressert les liens entre les habitants, les commerçants,
il y a des bouchers, des fromagers, les marchands de fruits et légumes... Mais
hélas, cela ne suffit pas pour régler les problèmes du quartier. Celui des loyers
et charges, par exemple..Lorsque les travaux de rénovation ont été entrepris,
le loyer a fait un bon. Cela fait une  |
ponction quand
les deux sont au smic. Il faut ajouter toutes les autres charges (gaz, électricité,
téléphone, etc...) Daniel : Les plus à plaindre, ce sont les jeunes.
Il ny a rien pour eux depuis la fermeture du centre Québec. Le quartier
aurait besoin danimation. Et puis pourquoi le cacher, des rondes de flics,
la nuit empêcheraient les jeunes de se faire agresser par des bandes. Eliane
: Pour les plus petits aussi il y a problème. Sous prétexte quil ny
a plus assez de fréquentation, il ny a plus de garderie pendant les vacances
et le bruit court que la garderie du matin serait bientôt payante. Pour la maison
de la Petite Enfance, il faut compter un an dattente ! Pour confier un enfant
à la halte garderie, il faut prévenir quinze jours à lavance. Il y a aussi
des problèmes de places en crèche. Le centre de loisirs René Pelletier fonctionne
lui tous les matins, transporte les enfants dans différentes écoles, assure la
permanence du soir... mais il nest pas gratuit ! La fermeture annoncée
dune classe à la maternelle Romain Rolland inquiète les familles. Les enfants
seront-ils accueillis dès 2 ans 1/2 et combien seront-ils par classe ? Autres
fermetures envisagées. : une classe à Romain Rolland, une autre à Paul Bert. Est-ce
ainsi que lon aide les enfants ? La discussion sest arrêtée là.
Elle aurait pu continuer. Et pourquoi, à votre tour, ne pas donner votre opinion
? Les colonnes du journal vous sont proposées. |
Le
depistage du cancer du sein c'est très important . Pourquoi ? |
Ce quil faut savoir sur le cancer du sein. Le
cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent.. En France, chaque
année, il provoque le décès de près de 11 000 femmes parmi lesquelles 40% de moins
de 65 ans.. .Ce cancer est rare avant 30 ans mais très fréquent entre 60 et
64 ans. Si le nombre de nouveaux cas augmente régulièrement au fil des années,
la mortalité de ce cancer est moins forte aujourd'hui parce que : - des campagnes
de dépistage systématique ont été organisées, - les traitements sont plus efficaces. Quest
ce que le dépistage systématique ? Toutes les femmes de 50 à 74 ans sont invitées,
par un courrier envoyé à domicile par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie,
à pratiquer une mammographie (examen simple, non douloureux) tous les deux ans
chez le radiologue de son choix : en cabinet de radiologie, dans un centre de
santé (CMS) ou à l'hôpital agréé pour faire cet examen. Cet examen est gratuit. Chaque
mammographie fait l'objet de deux lectures pour offrir le maximum de garanties. La
femme est informée du résultat de ces deux lectures dans les 10 à 15 jours qui
suivent la mammographie. Elle est invitée à prendre contact au plus vite avec
son médecin si la mammographie a décelé une éventualité de cancer. Dans ce cas,
les examens qui seraient nécessaires pour confirmer le diagnostic (échographie,
biopsie
) sont eux aussi gratuits. Est-ce que cest efficace ? La
mammographie peut détecter des très petits cancers qui ont une taille qui ne permet
pas de repérer la tumeur à la palpation (par exemple lors de la visite chez le
gynécologue). Plus la tumeur est petite plus il est possible de la traiter
voire de la guérir. La diminution du taux de mortalité en témoigne. Compte
tenu de la fréquence des cancers du sein chez les femmes notamment à partir de
50 ans, le dépistage systématique tous les deux ans est donc un bon moyen de prévenir
les conséquences graves de cette maladie. Laction des Mutuelles de
France Depuis plusieurs années, la Fédération des Mutuelles de France interpelle
les pouvoirs publics pour que les dépistages soient généralisés et pris en charge
à 100%. Elle se mobilise avec les femmes pour que les  |
campagnes se mettent
en place dans les départements. C'est déjà le cas pour 32 d'entre eux Depuis
1999, la loi de financement de la sécurité sociale prévoit enfin la généralisation
du dépistage dans tous les départements et la prise en charge à 100% des mammographies
et des éventuels examens complémentaires. C'est une avancée importante qui doit
aujourd'hui se concrétiser dans votre département. Associer les femmes à lorganisation
des campagnes de dépistage. La fédération des Mutuelles de France agit aussi
pour que les femmes soient associées le plus étroitement possible à l'organisation
de ces campagnes. Pourquoi ? Parce que cela les concerne directement. Parce
que c'est d'elles dont il s'agit, de leur santé, de leur vie. Besoin
d'être informée, besoin d'en parler. Trop peu de femmes sont informées
de la nécessité de ce dépistage. Dépister très tôt ce cancer augmente les chances
de guérison. Trop peu de femmes le savent. Le cancer ça continue à faire peur,
alors souvent on n'en parle pas. Aujourd'hui, en France seulement 40% des femmes
participent aux dépistages dans les départements où cela fonctionne. Cela n'est
pas suffisant. Pour que toutes se sentent concernées et répondent à l'invitation
au dépistage, les femmes ont un rôle très important à jouer pour échanger les
informations, convaincre celles qui sont plus réticentes, partager des expériences,
lever les craintes
Elles doivent donc avoir toute leur place dans l'organisation
de la campagne de dépistage. Votre santé est une question trop sérieuse pour
ne pas vous en occuper vous même Aujourd'hui, en France seulement 40% des femmes
participent aux dépistages dans les départements où cela fonctionne. Cela
n'est pas suffisant. Pour que toutes se sentent concernées et répondent à l'invitation
au dépistage, les femmes ont un rôle très important à jouer pour échanger les
informations, convaincre celles qui sont plus réticentes, partager des expériences,
lever les craintes
Elles doivent donc avoir toute leur place dans l'organisation
de la campagne de dépistage. Votre santé est une question trop sérieuse pour
ne pas vous en occuper vous-même. |
Saint-André
quartier Maugout Policiers en plus, enseignants en moins. |
La rénovation du quartier Maugout est entreprise,
tout au moins celle des chaussées et trottoirs. Pour ce qui est de la vie
des habitants, de leurs difficultés liées aux bas salaires, au chômage, aux charges
trop lourdes, la «rénovation» nen dit pas un mot. Un local de police est
prévu. Si la présence de policiers doit améliorer la tranquilité des habitants,
pourquoi pas. Mais, dans le même temps, la disparition de cinq postes denseignants
dans les établissements scolaires qui accueillent les enfants du secteur pose
dautres questions. Lécole Maitrot, au pied de la cité va perdre
une classe et quatre postes de professeurs seront supprimés au collège de la Villeneuve.
La répression - si chère à N. Sarkosy prend donc le pas à St André aussi sur léducation
? Cest une orientation bien inquiétante - oui, il y a dans la cité des enfants,
des jeunes en difficulté. Pourquoi ne pas leur apporter un plus avec un soutien
scolaire de qualité ? Doù vient la violence, le mal être de certains jeunes
sinon dune enfance mal 
|
entourée ? Lécole peut pallier au
désarroi, aux retards, aux manques de repaire denfants en souffrance. Des
classes allégées, des enseignants plus nombreux seraient une aide précieuse. Pourquoi
alors imposer une politique contraire ? Une impertinante question : Le
bruit court, à Saint-André, que la suppression de la classe de lécole Maitrot
a été rendue possible par le transfert autorisé de certains élèves vers dautres
groupes scolaires. Est-ce une réalité ? Autrement dit, y a-t-il eu des dérogations
demandées (et obtenues). Ce qui aurait eu pour conséquence de faire baisser leffectif
de lécole et dentraîner la suppression dune classe. Mais quand
bien même le nombre délèves du groupe scolaire serait en dessous du critère,
rien ne justifie cette fermeture car les difficultés de vie rencontrées par certains
enfants de ce quartier justifient pleinement un soutien supplémentaire. Moins
délèves par classe, cest une aide précieuse. Non à la fermeture envisagée
!
Geneviève Delabruyère |
Saint-André-les-Vergers
A quand un service de bus fonctionnel. |
Saint-André
est une ville de 11.000 habitants. Près de 30% des actifs travaillent
à St-André même, 70%, cest-à-dire plusieurs milliers de personnes ont une
activité en dehors de la commune et font la navette quatre fois par jour de leur
lieu de travail à leur domicile. Sans compter le mouvement inverse. Comment
se déplacent-ils ? En voiture particulière, le plus souvent deux par foyer. Il
ne sagit pas forcément dune «auto mania», mais de limpossibilité
matérielle dagir autrement. Les cars de la TCAT (le bus n°5 St-André Tauxelles)
est plus rare que les beaux jours. Sa fréquence de passage séchelonne entre
20 et 30 minutes. Comment dans ce cas, organiser son transport dun bout
de lagglomération à lautre quand lattente dune correspondance
est aussi longue ? Faire peser la responsabilité de la faible fréquentation (?)
des bus sur les usagers, est prendre le problème à lenvers. Cest lorsque
les transports en commun correspondront aux besoins des habitants que peu à peu
lhabitude se prendra de les utiliser. Cette réflexion est valable pour
 |
lensemble
du réseau TCAT même si St-André est la plus mal desservie. La CAT, lors du vote
du récent budget a refusé daugmenter la taxe de versement transport, ce
qui gèle toute amélioration qualitative. Cette taxe est acquittée par les entreprises
de plus de neuf salariés et doit servir au développement des transports. Le taux
appliqué dans lagglomération troyenne est un des plus bas de France. Les
élus communistes, et tout particulièrement Jean-Pierre Cornevin, avaient obtenu
de lancien président de la CAT le principe de son augmentation échelonnée
sur plusieurs années afin de permettre une amélioration des transports urbains.
Son taux devait passer en 2003 de 0,80% à 1%. François Baroin et Alain Ballant
viennent dannuler cette augmentation, ce qui représente un nouveau cadeau
de plus de 5 millions de F. aux patrons. Les usagers de Saint-André - et dailleurs
- apprécieront
Geneviève Delabruyère |
Bar-sur-Aube
Bernard Grapotte, conseiller municipal, répond à nos questions. |
Candidat sur la liste de gauche aux élections municipales
de 2001, vous avez fait votre entrée dans lassemblée communale à lissue
de ce scrutin. Et pour celui qui suit les comptes rendus du Conseil municipal,
il remarque que vos interventions y sont nombreuses. Vous êtes également membre
de lassociation départementale des élus communistes et républicains. Pour
nos lecteurs, pouvez-vous vous présenter ? Jai été effectivement,
en tant que candidat républicain présenté par le Parti Communiste, élu en mars
2001 sur une liste de gauche plurielle au Conseil municipal de Bar-sur-Aube. Cest
après un parcours longtemps axé sur lengagement syndical et dans divers
mouvements dEglise, dirigés par des laïcs, notamment lAction Catholique
Ouvrière (ACO) où jai eu à exercer des responsabilités nationales, que je
me suis engagé dans laction politique. La pré-retraite en juin 2000 ma
permis davoir quelques disponibilités supplémentaires. Pour moi la recherche
de sens que lon veut donner à sa vie, passe par laction politique
et des liens avec un parti qui prend en compte la défense de lhomme et notamment
de ceux qui sont les moins favorisés. Cest donc tout naturellement que jai
répondu favorablement à la sollicitation de la section locale du parti communiste.
Au
dernier Conseil municipal, a été présenté un audit financier concernant la commune
qui laisse apparaître une situation financière tendue. Quand pensez-vous ? Quelles
en sont les causes ? Et comment y remédier ? La ville de Bar-sur-Aube est
touchée par la baisse de la démographie (moins 446 habitants entre 1990 et 1999).
La population vieillit, les jeunes, un peu qualifiés, vont travailler ailleurs,
faute de trouver des emplois sur place. Les services de proximité, notamment publics,
disparaissent les uns après les autres. Les bases dimposition sont faibles,
elles sont compensées par des taux élevés, supérieurs à la moyenne des villes
de même importance de la région, (52,5% des foyers fiscaux de la ville ne sont
pas imposables. Le revenu net annuel imposable, de ces foyers fiscaux, est seulement
de 5.564 euros, soit 3.042 F par mois, valeur 1999). Les dotations de létat
en baisses continuelles ne sont plus à la hauteur des besoins. Elles ne compensent
pas la hausse des dépenses de fonctionnement, alors quen même temps le gouvernement
diminue les impôts sur les revenus, ce qui profite essentiellement aux hauts revenus
et pas du tout à ceux qui ne sont pas imposables. De plus, dernièrement, il a
pris des mesures pour réduire limpôt sur les grandes fortunes. La majorité
au Conseil Municipal, pour pallier à cette situation, a fait le choix de jouer
la carte de laugmentation du taux des impôts locaux, alors que chacun saccorde
à dire que les taxes sur lhabitation sont les plus injustes. Une autre
nécessaire répartition des charges entre la commune de Bar-sur-Aube et la Communauté
des communes de la région de Bar-sur-Aube, tout comme une augmentation différenciée
des taux dimposition, à la place dune augmentation constante des 4
taux, iraient bien sûr dans le sens de plus déquité. Ces deux mesures doivent
être engagées rapidement, mais elles ne seront pas suffisantes pour répondre
aux besoins que la population Baralbine est en droit dattendre. Elles ne
font que de déplacer le problème sur un plus grand nombre dhabitants. Dautre
formes de compensation  |
doivent être trouvées,
notamment en remédiant à la sous-fiscalisation de la richesse financière. Il devient
urgent de sortir du cadre actuel qui consiste à augmenter les impôts locaux pour
faire face aux besoins courants des collectivités, alors quil faudrait les
faire évoluer. Cela nécessite de rejoindre les municipalités qui oeuvrent pour
une plus juste fiscalisation des richesses financières. Lécole
maternelle Coubertin est menacée de fermeture et la suppression dun poste
à lécole primaire Maurice Vechin est envisagée. Alors ? Cest
un non-sens que de considérer la fermeture complète dune maternelle classée
ZEP, comme inéluctable, alors quà la rentrée les effectifs prévisibles sont
de 44 élèves. Le Maire ne peut pas avoir un double langage, émettre des regrets
après coup, sur la fermeture locale des structures de proximité comme la clinique
et lagence de France Télécom et ne rien entreprendre pour garder le dernier
maillon de vie dunequartier déjà bien défavorisé. Dautres solutions
existent à travers la scolarisation des enfants de 2 ans. La loi dorientation
sur léducation et son décret dapplication (90-788) indiquent que cest
une priorité dans les secteurs présentant un environnement social défavorisé,
surtout sils sont classées ZEP. Depuis un an, le Maire connaissait les projets
de lAcadémie, qui pour des raisons déconomies oeuvre pour suprimer
11 postes sur le département; Rien na été entrepris pour soutenir dautres
solutions. A moins que le Maire, comme la presse locale en a fait état - sans
que le Conseil Municipal en soit informé - envisage dy implanter la crèche/halte-garderie
à moindre frais ? Quelques mots sur la situation de lemploi à Bar-sur-Aube
et sur la question de santé aux décisions prises il y a quelques temps . Même
si le taux de chômage sur la localité est plus faible que la moyenne nationale,
la localité est marquée par une entreprise de 1.000 salariés environ, qui emploie
une main doeuvre payée au SMIC et pour beaucoup sous contrat (voir la faible
fiscalisation évoquée précédemment). La situation de lemploi déjà précaire
va saggraver avec les risques de fermeture de Tivoly (un établissement de
47 salariés) plus les 37 licenciements de fin 2002 et le chômage partiel à la
Cristallerie de Bayel depuis le début de 2003. Les invitations à inscrire dans
la politique de lautruche, pour ne pas gêner les négociations, me paraissent
dangereuses. Dans les entreprises où cette politique a été privilégiée (ce qui
a été le cas de la clinique), les salarié(e)s après avoir perdu leur santé ont
perdu leur emploi et parfois la qualité de leur environnement. Bar-sur-Aube sinscrit
de plus en plus dans une spirale de reculs successifs qui nécessite dagir
pendant quil en est encore temps. Laction après coup, quil ne
faut pas rejeter, ne fait que de pallier aux conséquences. Celle-ci a permis suite
à la fermeture de la clinique dobtenir à lhôpital un service durgence,
la venue de plusieurs spécialistes. Le pôle de santé mis en place pour faire face
à cette situation y a contribué. Mais cela ne remplace pas un équipement hospitalier
de proximité, avec une maternité. A Bar-sur-Aube, comme ailleurs, les reculs
vont se poursuivre si la population ne prend pas en main son avenir, car ce ne
sont pas les supporters de lultra libéralisme qui le feront à leur place. | |
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