La dépêche de l'Aube n°805
du Vendredi 25
févier 2005
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Référendum
sur la constitution européenne
Les promoteurs du "OUI" vont-ils rester muets ?
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Le député-maire de Troyes partisan du «OUI»
à la constitution Giscard ne viendra pas confronter ses
arguments à ceux de F. Wurtz député européen
du Parti communiste français qui a été le
tout premier à attirer l'attention sur les graves risques
de régression que recèle la constitution soumise
à référendum.
F. Baroin s'est poliment excusé de ne pouvoir se libérer
pour ce débat. Sans doute n'a-t'-il pas entendu JP Raffarin
inviter ses ministres à battre campagne pour promouvoir
ce projet qui semble aller si bien au MEDEF. Peut-être aurons-nous
la chance qu'un autre parlementaire aubois réponde présent.
Devant le "non" de F. Baroin, la fédération
de l'Aube du PCF vient d'adresser une invitation aux sénateurs
PH Adnot et Y.Gaillard et aux députés JC. Mathis
et P. Micaux. Ce serait bien désolant qu'il n'y ait pas
un seul de ces élus pour accepter de verser ses arguments
au pluralisme du débat. Eux qui viennent justement de voter
la modification de la constitution française pour mieux
la dissoudre dans celle de l'Europe et cela avant même que
les françaises et les français aient choisi.
Mais tout en attendant «fébrilement» leur réponse,
je tiens à rassurer les auboises et les aubois, F. Wurtz
sera, lui, bel et bien présent pour les informer des enjeux
de ce référendum et répondre aux questions
qu'ils se posent.
Dans l'Aube, comme partout en France, il semble bien difficile
de trouver quelqu'un pour défendre le "OUI" dans
un débat public contradictoire. Il faut dire

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que rien ne se passe comme
prévu pour les promoteurs de l'Europe du capital. Cette
«merveilleuse» idée, chère à
Giscard d'Estaing, grâce à laquelle nos enfants et
arrières petits-enfants devraient vivre heureux à
condition de respecter la loi du marché ne fait pas rêver
grand monde. Mieux, le NON " monte dans les sondages. Alors
les promoteurs du "OUI" à la constitution Giscard,
de l'UMP à l'UDF en passant par le PS et les Verts, comptaient
sur le résultat du référendum espagnol pour
donner un nouveau tempo à leur ambition. C'est raté.
Ce n'est pas la dynamique du "OUI" mais malheureusement
celle de l'abstention qui nous revient d'Espagne. Près
de 60% des électeurs se sont abstenus. Mais seul le résultat
compte et l'on sait que Chirac se contenterait de ce fiasco démocratique.
Le peuple français doit éviter ce piège et
se rendre massivement aux urnes pour dire «NON» et
au passage faire un bras d'honneur à Chirac, Raffarin,
Sarkozy, Seillière et consorts.
L'objectif est de donner un coup d'arrêt à cette
construction européenne qui enferme l'Europe et notre société
dans la crise. Les ouvriers, les employés, les retraités,
les privés d'emploi, les jeunes, les peuples d'Europe,
les femmes et les hommes de gauche ont tout à gagner avec
la victoire du «NON» au référendum.
Ce sera leur victoire. Les communistes s'y emploient.
Jean-Pierre Cornevin
secrétaire départementaldu PCF
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Constitution
européenne :
question réponse....
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Le 14 mars 2005 à 18 h 30 A l'antenne universitaire de Troyes
1ère grande réunion publique sur les enjeux du référendum
du projet constitution européenne avec Francis Wurtz, député
européen président du groupe de la gauche unie au
parlement
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Chaque semaine, Francis Wurtz,
député européen communiste, président
du groupe GUE/NGL au parlement européen, répond à
une question de la Dépêche de lAube |
LDA : Quelles peuvent être les conséquences
de ce projet sur la gestion de collectivités locales ?
Quels sont les risques en terme de concurrence entre les différentes
collectivités territoriales et notamment les régions
? Le développement des délocalisations ne risque-t-il
pas de démunir les territoires et de tirer les droits sociaux
vers le bas ?
F. Wurtz : Les collectivités locales, ont, elles
aussi, l'expérience de ces dernières années
: la mise en concurrence, l'obligation de passer par des appels
d'offre qui opposent une petite PME locale à une multinationale,
la mise en cause des services publics locaux, la baisse des dépenses
publiques utiles à la population. Quant aux délocalisations,
elles sont en germe dans une organisation des relations
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économiques mondiales
- activement relayées par l'Union européenne - fondées
sur la guerre économique et non le co-développement.
Dans cette guerre, l'arme est trop souvent la baisse des coûts
salariaux, ce qui est une course à l'abîme. L'économie
moderne et saine, a, au contraire, besoin de gros investissements
dans les capacités de tous les hommes et de toutes les
femmes. Elle a besoin de coopérations sans domination.
La logique qui traverse le projet de Constitution va à
l'encontre de cette exigence historique et pousse à l'aggravation
des inégalités et des exclusions.
LDA
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Lhonneur
des Wolber
Procès en relocalisation contre Michelin
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Les 451 employés de l'usine Wolber de Soissons (Aisne)
avaient été licenciés en 1999 dans le cadre
du plan de restructuration de Michelin qui visait à supprimer
10% de ses effectifs européens.
On compte aujourd'hui 90 chômeurs et 135 CDI dont la moitié
à temps partiel.
En novembre dernier, le conseil des prud'hommes de Soissons avait
demandé "la réintégration matérielle"
des salariés de Wolber ; il avait jugé que la procédure
de licenciements collectifs était illicite, pour cause
d'irrégularités dans la procédure de consultation
du CE, d'insuffisance du plan social et d'absence de motif économique.
Problème : Wolber qui existe toujours comme société
n'a plus d'activités en France, sa production ayant été
délocalisée en Inde. Les prud'hommes avaient donc
invité Wolber à négocier la réintégration
matérielle de ces salariés et, à défaut,
à Michelin de les réintégrer dans une de
ses usines.
C'est en s'appuyant sur ce jugement que des anciens salariés
de Wolber viennent de demander à la justice d'ordonner
la "relocalisation" à Soissons de l'activité
de la société. "Nous vous demandons d'ordonner
à la maison mère Michelin, a dit leur avocat, de
relocaliser ici l'outil de travail pour permettre la réintégration
de tous ceux qui le souhaitent et au mieux des 450 salariés
.(
) Soit on n'est plus dans un Etat de droit et j'ai juridiquement
raison et matériellement tort, soit, ce

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que je crois, vous ne
laisserez pas faire et vous contribuerez à cette réintégration
compte tenu de l'attitude frauduleuse de Michelin".
Comment réparer un licenciement illicite ? C'est l'enjeu
de l'affaire Wolber dont les ex salariés veulent pousser
la justice à porter à son terme la logique de la
nullité du licenciement. Si le licenciement est nul, c'est
que le contrat n'a jamais été rompu. Depuis un amendement
communiste à la loi du 27 janvier 1993, un licenciement
est "nul et de nul effet" en cas d'insuffisance de plan
social. Longtemps les tribunaux ont ordonné des réparations
sous forme de dommages et intérêts. Ce n'est qu'à
partir de 1997 que la jurisprudence a admis la réintégration.
Le jugement de Soissons a mis la droite en émoi : le gouvernement
a glissé dans sa réforme du licenciement une disposition
qui restreint fortement les possibilités de réintégration.
L'avocat des Wolber souligne pour sa part la violence du sort
que le fabricant de pneumatiques a fait aux Wolber ; victimes
il y a six ans d'un licenciement illicite, chômeurs pour
certains, ballottés pour d'autres d'un site à l'autre
au gré des reclassements, ces salariés seront-ils
indemnisés à la hauteur du préjudice qu'ils
ont subi ? C'est un des enjeux de ce procès exemplaire
LDA
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Michelin,
La vigilance s'impose !
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Avenue du Président Coty à la Chapelle St Luc,
j'achète l'usine Michelin. Le jeu de Monopoly continue.
Aujourd'hui on revend les usines comme on fait son marché
le samedi matin. Sauf qu'à la place des légumes
se sont des ouvriers, aujourd'hui ceux de Michelin, des hommes
et des femmes qui risquent de se retrouver dans l'insécurité
sociale, le stress, la peur du lendemain. Car on le sait trop
bien, derrière chaque opération de ce type, il y
a une opération financière intéressante pour
le vendeur et l'acquéreur mais ce sont toujours les salariés
qui paient la facture sociale. Dans ce domaine le patron de Michelin
n'est pas un saint, c'est un loup. Les salariés de Wolber
(ex Michelin) peuvent en témoigner (voir ci-dessus). Les
exemples de fermeture d'usine après une vente se multiplient
: Les 170 salariés de Ronal en Moselle fabriquent également
des jantes

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d'automobiles pour les
grands constructeurs comme ceux de Michelin à la Chapelle
St Luc. Ils ont découvert par hasard l'existence de deux
usines Ronal en Pologne lorsque intrigués, ils ont suivi
les camions qui déménageaient secrètement
les moules de fabrication vers ces deux sites de production. Etc
Mefro
le repreneur de l'usine de La Chapelle St Luc, n'est qu'un petit
comparé à Michelin, mais il a déjà
une usine en Turquie. Et sil est difficile d'obtenir des
prêts pour développer la production en France, les
banques sont toujours prêtes à aider les délocalisateurs.
La rentabilité est immédiate ! La vigilance s'impose.
La fédération de l'Aube du PCF et Marie Françoise
Pautras, la Conseillère générale communiste
du canton envisagent une rencontre avec les salariés de
Michelin
JPC
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Réabonnement...
La Dépêche de lAube madresse un courrier
pour mon réabonnement. La dernière ligne de la lettre
de Jean Lefèvre minterpelle, je lis : «si tous
les lecteurs payaient leur abonnement, la Dépêche pourrait
vivre».
Alors ! mes camarades, soyons dignes de la classe ouvrière
! Un peu dhonneur sil vous plait !
Il est vrai que les bons exemples sont plutôt rares dans notre
système actuel... Ne dites pas que cest le prix de
labonnement qui vous gène, il y a dautres possibilités
de faire des économies. Si la Dépêche de lAube
disparaissait, que nous resterait-il pour publier certaines informations
? Allons ! mes amis, un bon mouvement.
Colette Dolat .
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Dimanche
6 mars 2005 de 15 h à 17 h Section de Romilly S/ Seine
66 rue de la Boule dOr
Initiative conviviale et politique dans le cadre
de la journée internationale des femmes
avec Karine JARRY
Membre du Conseil national du PCF
Présidente du groupe des élus communistes au Conseil
régional de Champagne Ardenne..
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Comité
pour le souvenir de Maurice Camuset
Vendredi 18 mars, une soirée à ne pas manquer
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Le comité pour le souvenir de Maurice Camuset, résistant
et maire de Romilly de 1949 à 1984, vient de tenir une
conférence de presse pour informer la population de la
nouvelle initiative quil va organiser.
Elle aura lieu le 18 mars entre 18h30 et 22h30 à la salle
F. Mitterrand à Romilly s/Seine. Le thème retenu
par le comité est : 60ème anniversaire de la libération
des camps et de la victoire sur la barbarie nazie, quatre heures
pour le souvenir de Maurice Camuset.
Cette initiative se veut tout à la fois un moment important
de recueillement et de mémoire auxquels les résistants
sont très attachés mais aussi un moment culturel
lié à cette période. Le programme proposé
pour cette soirée devrait le permettre.
En effet, en première partie, sera projeté un film
de quarante minutes réalisé par Claude Patin sur
les raisons qui conduire Maurice Camuset à sengager
à seize ans dans la résistance, sur lorganisation
de celle-ci dans notre département avec les actions de
sabotage qui partirent des ateliers SNCF de Romilly et sur la
remise des insignes de la Légion dhonneur à
Maurice Camuset.
Cette projection sera suivie dune conférence animée
par Guy Lamothe, ancien résistant, vice-président
dhonneur de lARAC, association républicaine
des anciens combattants. Après une collation, la soirée
se poursuivra avec Jean Lefèvre et ses amis qui interpréteront
des chants et des poèmes émouvants sur cette période
tragique de notre histoire, pour laquelle il sera toujours nécessaire
de perpétuer le travail de mémoire, mais aussi dapprofondir
les raisons qui ont conduit à une telle tragédie.
Comme devait le souligner Joë Triché : «Avec
la célébration du 60ème anniversaire de la
Libération du camp dAuschwitz, beaucoup ont sans
doute découvert lhorreur de cette période,
notamment dans les plus jeunes générations».
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La Shoah restera en effet,
lune des plus atroces actions danéantissement
de lhomme que lhistoire aura connue. Cest pourquoi,
sa mémoire doit être honorée comme il se doit.
Pleurer les morts et dénoncer la barbarie nazie sont nécessaires
pour le crime et les responsables directs. En dévoiler
les causes principales est aussi indispensable pour que les jeunes
générations puissent se prémunir contre le
retour de la bête immonde.
Nous ne pouvons laisser un Le Pen semployer à minimiser
lhorreur et à banaliser lattitude des hordes
nazies pendant la guerre. Certes, il y a eu les juifs, mais noublions
pas non plus les centaines de milliers de déportés
résistants qui, de toute lEurope, furent précipités
vers lextermination des camps. Ils seront en France des
dizaines de milliers, dont la moitié sera anéantie.
Leur crime aura été de défen-dre lhonneur
de la France, la liberté et la justice sociale. Cest
donc dans cet esprit que notre comité a pensé cette
initiative que nous voulons utile pour la connaissance de cette
période.
«Dans toute la France, sorganisent de telles manifestations
populaires, car notre pays ne veut pas en effet oublier. Ce qui
nous apparaît important en cette période de célébration
du 60ème anniversaire de la Libération des camps
et de la Victoire sur le nazi, cest de voir la jeunesse
chercher à comprendre les raisons qui ont conduit à
cette horreur. Cest pourquoi notre comité na
pas voulu que notre ville soit en reste. Jimagine Maurice
Camuset parmi nous, il nous aurait sans aucun doute encouragé
à prendre une telle initiative» devait souligner
Joë Triché en conclusion de cette conférence
de presse
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Lintelligence
avant la finance
Les lycéens manifestent,le ministre louvoie.
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Les cortèges contre la loi Fillon, la semaine passée
et ce mardi, ont été particulièrement imposants.
S'est exprimé, à Paris comme en province, un très
fort mécontentement vis-à-vis du projet de loi d'orientation
sur l'école.
Dans un premier temps, le ministre a joué l'air de la manipulation.
"Les lycéens ont été au minimum mal
informés" prétendait François Fillon
dans Libération, pour rappeler qu'ils les jugeaient "manipulés".
L'air a beaucoup servi
Contre les cheminots, les profs, les
fonctionnaires, les Michelin, les LU
Puis devant ces défilés nom-breux, massifs, le ministre
a dû prendre acte de la force du mouvement lycéen
et effectuer, en partie, une marche arrière. Concernant
le bac, dont la réforme envisagée ne passe pas.
Le ministre envisageait en effet de faire passer une partie des
épreuves sous la forme d'un contrôle continu. Les
élèves redoutaient que cela ne conduise à
une casse du caractère national du diplôme et à
une perte du droit à l'anonymat des copies. Quant aux matières
qui forment à l'esprit critique et à l'ouverture
sur le monde, elles risquaient d'être délaissées.
Cette réforme aurait dessiné, en affaiblissant le
caractère national des formations et du bac, une géographie
excluant des formations supérieures et de l'emploi les
jeunes issus des quartiers populaires. Le ministre a du annoncer
qu'il gelait son texte. Jusqu'à quand ?
Le bac n'est pas le seul point d'achoppement du projet de loi.
Les jeunes vilipendaient également le socle commun de connaissances,
trop basique à leur goût. "Une ambition minimale
pour la jeunesse, relève ainsi la Jeunesse Communiste,
permettant à l'élève d'être un employé
bien docile" et marquant un "retour à l'élitisme".
Enfin les questions budgétaires sont fréquemment
avancées alors que la nouvelle carte scolaire commence
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à être connue
et révèle une fois de plus de nombreuses suppressions
de postes, d'options et de dédoublement de cours.
Au final, à l'instar des syndicats enseignants, les lycéens
tendent vers une dénonciation globale du projet de loi
instaurant une école à deux vitesses, sans moyens
et sans ambition pour sa jeunesse. Au travers des critiques qu'ils
formulent s'exprime le refus d'une société où
la formation se réduirait au cahier des charges établi
par le MEDEF, "le savoir minimum" qui est le programme
de la droite.
Ripostant aux manifestants, le ministre JF Copé a fait
dire que "la réforme de l'école est un projet
ambitieux qui a donné lieu à une très longue
concertation". Mais au bout du compte, qu'il s'agisse des
parents, des enseignants ou des lycéens, personne ne se
reconnaît dans ce que François Fillon a fait de leur
parole, tous refusent le texte qu'on veut leur imposer.
Les lycéens sont dans la rue, les enseignants viennent
de suivre massivement une grève, les chercheurs et les
universitaires vont l'être : la politique gouvernementale
est battue en brèche.
D'où les propos de Fillon qui témoignent d'une certaine
fébrilité; il s'agit pour lui de gagner du temps,
de manuvrer, de "tenir bon" comme écrit
Le Figaro, pour conserver l'essentiel à ses yeux, c'est-à-dire
l'essentiel de son projet de loi sur l'école. Le bac, il
verra plus tard.
On lui donnera quitus sur un point : il s'agit bien là
d'une "organisation en profondeur du système"
scolaire. Dans un sens encore plus inégalitaire que jamais.
Associé à cet autre dogme libéral du "moins
d'État", ce remodelage dès la maternelle et
jusqu'au bac va de pair avec les restrictions budgétaires
publiques servant l'appétit des intérêts privés.
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Mon
appel pour le NON
Notre Non à la constitution nest pas un Non de rejet
de lEurope, Pierre-André Hubert Etudiant.
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Quon se le dise immédiatement, notre Non à
la constitution nest pas un Non de rejet de lEurope.
Notre Non est tout un projet, un projet pour une Europe solidaire,
unie, démocratique. Un Non de progrès social et
non de dictature des marchés financiers.
En effet, la constitution Giscard ancrerait définitivement
la loi du marché comme la force inaliénable qui
dicterait toutes les décisions de lUnion européenne
et qui sappliquerait sur le territoire français.
Un exemple concret de ces directives, le démantèlement
des services publics, la fermeture des bureaux de poste les moins
rentables, cest-à-dire en milieu rural, la privatisation
à marche forcée de la SNCF qui augmenterait considérablement
le nombre daccident, pour preuve linsalubrité
du réseau ferré anglais géré par des
organismes privés cherchant la rentabilité au profit
de la sécurité des citoyens.
Ceci nest quun début, ces politiques ultra-libérales
relayés en France par lUMP, lUDF et le MEDEF
pour favoriser encore une fois les plus riches au détriment
des ouvriers et des classes moyennes. Il sattaque également
à lEducation Nationale avec encore une fois des réductions
de postes le plus souvent
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en milieu rural mais pas
seulement, des places limitées aux concours ou des étudiants
avec diplômes patientent des années pour se voir
affecter dans des zones déducation prioritaire créées
par le gouvernement mais sans moyen supplémentaire, encore
une fois un simple effet dannonce. En ce qui concerne la
spécialisation des universités, celle-ci ne va entraîner
quune concurrence malsaine entre-elle et un abandon des
filières les moins fréquentées. Quant à
la qualité de vie des étudiants ? Combien sont obligés
de travailler pour financer leurs études au détriment
de celle-ci ? Sans parler de laugmentation considérable
des étudiants pauvres obligés de se nourrir dans
des associations caritatives, quelle honte !
Ces directives interdiront également à lEtat
et aux collectivités locales dintervenir directement
dans le capital dune société en difficulté
et de laisser sur le bord de la route des hommes et des femmes
qui en vivent. La question se doit dêtre posée.
Quel avenir pour notre jeunesse ? Le Non peut tout changer. Non
à la constitution européenne, Oui à une Europe
solidaire.
Pierre-André Hubert Etudiant.
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